L'église et les chapelles
Si la tradition attribue la christinisation de la paroisse de Talensac à saint Méen, au 6e siècle, l'église fut au Moyen Age la propriété de l'abbaye de Marmoutiers. Plusieurs autres fondations religieuses se partageaient les revenus de la paroisse, en particulier l'abbaye Saint-Jacques de Montfort et les abbayes de Saint-Georges de Rennes et de Saint-Sulpice-des-Bois. Le prieuré de Saint-Lazarre de Montfort possédait encore un fief sur la commune où s'élevait une chapelle dédiée à Saint-Laurent-des-Guérets. Ancienne trève de Talensac, Le Verger fut érigé en paroisse en 1803.
Hormis l'église paroissiale reconstruite à partir de 1872 sur les ruines d'un édifice des 15e et 16e siècles disparu dans un incendie, la commune compte aujourd'hui deux chapelles dépendant de propriétés privées, celle de l'ancien château de la Bédoyère datant du 17e siècle et celle de Bransahier construite en 1851. Les autres chapelles mentionnées par Guillotin de Corson ont disparu, ainsi la chapelle frairienne de la Fontenelle, la chapelle Saint-Laurent-des-Guérets et celles des anciens manoirs de Guillermoux, du Houx, du Bois de Bintin et de la Touche-Rolland.
Les croix
Parmi les 6 croix de chemin répertoriées sur le territoire communal, seule la croix dite "Croix de Pierre" est une oeuvre ancienne pouvant remonter au Moyen Age ; les autres sont des ouvrages modernes. Les croix de mission de la Lande et la rue de Bréal ont été érigée en 1858 lors d'une fête de jubilé, tandis que les croix de cimetière marquent les emplacements de l'ancien et du nouveau cimetières. Seule la première, oeuvre des 15 ou 16e siècle, est digne d'intérêt.
Témoin d'une pratique religieuse ou funéraire ancienne, le mégalithe dit "le Gré Saint-Méen" remonte à la période néolithique.
Photographe à l'Inventaire