58 édifices recensés avec des boutiques en rez-de-chaussée
4 entrepôts à usage commercial
4 auberges
2 cafés
Une dissociation a été effectuée entre les maisons à boutique dont l´entrée unique donne sur la rue et l´habitation avec partie commerciale qui peut avoir des portes secondaires pour accéder aux logements des étages.
La plupart des édifices recensés avec boutique sont situées sur la rue de la Madeleine ou aux abords de la place du Marché, actuellement place des Gâtes. Le nombre encore relativement important des ces parties commerciales témoignent d´un relatif dynamisme de la ville. Au 19e siècle, Châteaugiron s´enorgueillit de quatre foires annuelles et d´un marché hebdomadaire le jeudi. A la veille du déclin de l´industrie toilière, la commune fait néanmoins construire en 1858 de nouvelles halles aux grains et aux toiles. Cette construction s´accompagne d´un programme urbanistique cohérent, mais la baisse de l´activité commerciale se fait sentir des les années 1860. La navigation à vapeur tend à supprimer les navires à voiles et les fabricants de toiles, ne trouvant plus à vendre leurs produits à des prix rémunérateurs, finissent par abandonner le travail ancestral de la toile. Les quelques entrepôts qui demeurent en place semble avoir contenu du grain, rue le Prestre de Lézonnet ou ont servi au stockage de vin et de spiritueux rue de la Poterie.
L´ouverture de la ligne de tramway en 1898 et du tronçon Rennes-Châteaugiron n´a permis que peu de temps une relance de l´activité commerciale.