Canton de La Guerche-de-Bretagne
Arrondissement de Rennes
Superficie : 214 ha
Population 1999 : 128 hab
Habitants : Les Sellais
Présentation de l'opération d'Inventaire Préliminaire :
La présente enquête a été réalisée au mois d'octobre 2004. Elle comprend 47 dossiers individuels et collectifs relatifs à des bâtiments antérieurs à 1940. Ces dossiers n'ont pas la prétention d'être exhaustifs, cependant, ils contiennent différents types d'informations : description, datation, historique, renseignements sur les matériaux, photographies du bâtiment, localisation cartographique de ce dernier, etc. Sur les 33 bâtiments inventoriés, 6 ont été sélectionnés en vue d'une étude approfondie future. D'autre part, un certain nombre de bâtiments antérieurs à 1940 ont simplement été recensés, c'est-à-dire qu'ils sont localisables grâce au système d'information géographique Géo Viewer [voir le mode d'emploi d'installation dans le menu du démarrage]. Cependant, des transformations importantes ne permettant pas d'interpréter ces bâtiments, ils n'ont pas fait l'objet d'un dossier individuel.
Présentation générale de la commune :
Le nom de la commune provient probablement du latin Cella qui signifie sanctuaire, chapelle. Il indique une origine monastique. La paroisse fut donnée à la fin du 11e siècle par son possesseur laïque nommé Zacharie à l'Abbaye de Saint Aubin d'Angers, qui y établit un prieuré. La paroisse existait déjà à cette époque. A la restauration du culte en 1803, le territoire de la Celle-Guerchoise fut annexé à la paroisse d'Availles. En 1826, la paroisse fut rétablie.
En ce qui concerne les données géographiques, la commune est limitrophe d'Availles-sur-Seiche au nord, de Cuillé à l'est, de la Fontaine-Couverte au sud-est et de Rannée au sud-ouest. Le territoire communal est traversé par le Ruisseau de la Liserie qui forme une limite naturelle au nord entre Availles-sur-Seiche et la Selle-Guerchaise. Il y a un bois important nommé Bois de la Liserie au nord-est. La commune vit de céréaliculture et des cultures fourragères, ainsi que de l'élevage porcin et bovin.
Dans sa thèse publiée en 1993, J. Cl. Meuret nous informe qu'au lieu-dit Le Miaule, on voit encore une mare de grandes dimensions, ainsi qu'à 150 m. à l'ouest, dans un champ, une excavation comblée et estompées. Des analyses ont mis en évidence la présence d'or frais à cet endroit. Pour cette raison, l'hypothèse que cette mare et la cavité voisine sont d'anciennes aurières, est avancée. Il y a, en effet, à 4 m de profondeur, la trace indiscutable d'une exploitaion du gîte suivie d'un comblement.