La construction de la cale de commerce du port Saint-Jean fut conditionnée à l'aménagement d'un chemin d'accès confortable et sûr. Le mur de perré, maçonné à l'origine à pierres sèches et fortement incliné, sert à retenir le remblai de la dernière partie de ce chemin qui domine la grève.
- inventaire préliminaire, La Ville-ès-Nonais
- inventaire topographique, Projet de Parc naturel régional Rance-Côte d'Emeraude
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine
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Hydrographies
la Rance
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Commune
La Ville-ès-Nonais
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Lieu-dit
Port Saint-Jean
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Cadastre
B6
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Dénominationsroute, cale
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Parties constituantes non étudiéescale
La falaise près de Veaux-Bœufs, du nom du manoir implanté ici au 15e siècle, qui jouissait de droits féodaux et possédait en propre le port, a été aménagée et dotée de contreforts avant la construction de la cale d’embarquement vers 1897. Les maçonneries existantes ont dû être consolidées lors de la construction du premier port Saint-Hubert en 1928. Le 21 août 1890, le Conseil Général se déclare prêt, en effet, à entreprendre à ses frais les travaux pour le chemin d’accès qui constituerait la prolongation du chemin de grande communication n°73. Cet aménagement est évalué à 7.500 francs par les ingénieurs.
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Période(s)
- Principale : 19e siècle, 4e quart 19e siècle
Le chemin d'accès à la cale du port Saint-Jean est constitué d'un remblai, aujourd'hui goudronné, retenu par un mur de perré appareillé à pierres sèches et au fruit de quarante-cinq degrés. Ne permettant pas l'accostage, cette inclinaison offre une plus grande résistance aux des vagues, qui baignent la base de ce mur quelques heures par jours. Plus on approche de la cale, plus l'inclinaison du perré s'accroît.
A la sortie du dernier virage, près du manoir de Vaux-bœufs, prend place une rampe d'accès à la grève qui permettait aux agriculteurs de venir récolter leurs engrais marins et accessoirement de palier à la cale principale quand celle-ci était impraticable.
Cette cale secondaire est réalisée à partir d'un mur de soutènement de même nature que l'ensemble du perré. Se distinguent encore quelques pierres de pavage sur sa surface, du côté du fleuve. Le reste du plan incliné est en béton.
Contre la falaise qui surplombe ce chemin, a été construit un mur associant moellon de granit épincés et pierre de taille pour les harpes, retenu en partie basse par de solides contreforts ou contrebutements en quart de rond également appareillés en pierre de taille et remplis de moellon.
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Murs
- granite moellon
- granite pierre de taille
- béton
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État de conservationétat moyen
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI sans objet
- HYPOE sans objet
- PHYPO
- STYL
- NOTA
- MURS1 granite ; pierre de taille
- MURS2
- SCLE1 19e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE
- MOUV
- RDC
- ACCESA
- ACCESP
- NATUA
- FACCES
- FAXE
- FETAG
- FOUV
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum
- ICONTX intégré
- PINTE
- SEL repéré
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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Photographe à l'Inventaire