La description de la ferme par Théodore Chalmel en 1933 nous renseigne sur l'organisation des bâtiments et sur l'importance de la ferme en 1933. La maison de la Garde, en partie incendiée en 1863, présente au midi sa longère de bâtiments sous couverture de gleb, ses portes rondes géminées, ses fenêtres en granit mouluré, sa vaste cour qu'encadrent l'écurie, l'étable, le hangar et le cellier, le pressoir, les refuges et la volière. La métairie comprend quarante journaux de terres si bien plantées que les pommiers rapportent, année moyenne, de quoi fabriquer près de quatre cents barriques de bon cidre . L'ensemble reconstruit à la fin du 19e siècle a été très remanié depuis et est actuellement divisé en deux fonds. Des vestiges du 16e siècle sont encore en place, notamment des remplois de portes en plein-cintre. La terre et le logis de la Garde appartenaient à la famille noble des Maingard, à n. h. Julien Maingard, mari, aveu du 22 septembre 1587. Acquis par l'exploitant en 1931. Oeuvre repérée.