Dès la fin du 18e siècle, cet écart est cité par Jean-Baptiste Ogée dans son ouvrage Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, comme l’un des principaux villages de la commune de Tremblay.
En effet, au début du 19e siècle, ainsi qu’en témoigne le premier cadastre réalisé dans la commune de Tremblay (1824), ce « hameau » tel qu’il est désigné sur ce document ancien, était composé de plus de vingt propriétés différentes. Toutefois, cet habitat était semble-t-il un habitat relativement modeste car les constructions sont de dimensions très réduites et sont disposées en alignement les unes avec les autres. De plus, les parcelles sont elles aussi de petite taille, ce qui laisse supposer qu’il s’agissait d’un habitat de journaliers agricoles ou bien d’ouvriers (carrières ?).
De nombreuses époques de construction sont représentées dans ce groupe de construction. En effet, les bâtiments les plus anciens remontent à la fin du 16e siècle (bâtiment situé à l’extrémité est de l’alignement le plus important). En partie centrale de cet alignement, certains bâtiments semblent plutôt avoir été construits au début du 19e siècle. Enfin, certains autres bâtiments situés au sud-ouest de l’écart ont été ajoutés par la suite puisque leurs caractéristiques architecturales (façade à trois travées, encadrements de baies en granite bleu, présence d’une niche à statue en façade…) en font remonter la construction à la fin du 19e siècle.
Photographe à l'Inventaire