• inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
Manoir, le Trouançon (Tremblay fusionnée en Val-Couesnon en 2019)
Œuvre étudiée
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Antrain
  • Commune Val-Couesnon
  • Lieu-dit Tremblay, Trouançon (le)
  • Cadastre 1960 A3 657
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Tremblay
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    four à pain, pressoir, chapelle, dépendance

Ce lieu est cité parmi la liste des anciens manoirs de Tremblay ; il possédait autrefois une chapelle qui avait déjà disparu à la fin du 19e siècle. Cette chapelle pourrait correspondre à la Capella Sanctae Mariae de Pontorso mentionnée dès 1186 qui appartenait aux religieux du prieuré de Tremblay.

Dans le Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne de Jean-Baptiste OGÉE (1845) et sur le premier cadastre de la commune, dont la réalisation remonte à 1824, ce lieu est mentionné comme un château. Le logis possédant deux tours circulaires aux angles sud de la construction était en effet à l’époque entouré de douves, qui formaient un carré au nord de la construction et dont les angles circulaires faisaient pendant aux tours du logis. Deux bâtiments de dépendances s’élevaient au sud-est et sud-ouest du logis. Un vivier rectangulaire se trouvait également au sud du logis. Le parcellaire très aéré qui entoure ce lieu sur le cadastre de 1824 témoigne aussi du fait qu’il s’agissait d’un lieu noble.

L’architecture du logis permet d’en faire remonter la construction à la seconde moitié du 17e siècle : encadrements de baies, linteaux de fenêtres et de portes non alignés… La construction est divisée en trois parties distinctes (partie centrale et parties latérales possédant les tours circulaires), même si la construction de ces parties semble peu ou prou contemporaine.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle

Le gros œuvre de ce bâtiment est réalisé en moellon de schiste alors que les encadrements de baies sont réalisés en pierre de taille de granite.

Les toitures, à longs pans, croupes et en poivrières, sont couvertes d’ardoise.

Le logis présente un plan quadrangulaire allongé équipé de tours circulaires aux angles sud de la construction. Il s’élève sur trois niveaux : cave, rez-de-chaussée surélevé et comble à surcroît.

La partie centrale de la façade sud est percée d’une porte centrale encadrée de deux fenêtres au-rez-de-chaussée et de deux portes hautes pendantes couvertes de toits à croupes dans le comble.

La façade sud de la partie ouest possède quant à elle une fenêtre et une porte au rez-de-chaussée et une porte haute pendante donne accès au comble. La tour circulaire est percée de deux petites fenêtres.

La partie est est percée d’une simple porte et d’une porte haute pendante dans le comble en façade sud. Une autre porte donne accès dans la tour ; elle est surmontée d’une porte haute et d’une ouverture suggérant l’existence d’un pigeonnier à l’intérieur de cette partie. Les ouvertures réduites de la partie est (une porte simplement) laisse supposer que cette partie n’était dévolue qu’aux dépendances.

  • Murs
    • schiste moellon
    • granite pierre de taille
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • pignon couvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1883, 1884, 1886.

    t. 6, p. 408-409

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 1977