Dès la fin du 18e siècle, cet écart est cité par Jean-Baptiste Ogée dans son ouvrage Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, comme l’un des principaux villages de la commune de La Fontenelle.
En 1823, lors de la réalisation du premier cadastre de la commune, cet écart était encore très développé puisque on y comptait pas moins de vingt-cinq propriétés différentes.
L’habitat qui composait cet écart était semble-t-il un habitat relativement modeste car les constructions sont de dimensions très réduites et sont disposées en alignement les unes avec les autres sur ce document. De plus, les parcelles sont elles aussi de petite taille, ce qui laisse supposer qu’il s’agissait d’un habitat de journaliers agricoles ou bien d’ouvriers peut-être des carrières proches.
Toutefois, la modestie des dimensions de l’habitat n’est pas en adéquation avec la qualité importante et le soin accordé à l’architecture des différents bâtiments qui composent cet écart.
En termes d’époque de construction, les bâtiments les plus anciens de l’écart semblent être ceux qui se trouvent au sud-est. En effet, certains éléments architecturaux (forte pente de toiture, porte en plein cintre…) permettent d’en faire remonter la construction à la fin du 16e siècle ou bien au 17e siècle. D’autres constructions de cet écart remontent plutôt au 18e siècle.