Dossier collectif IA35050094 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
Les fermes et les maisons de la deuxième moitié du 19e siècle de Saint-Ouen-la-Rouërie (fusionnée en Val-Couesnon en 2019)

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Pays de Fougères
  • Adresse
    • Commune : Saint-Ouen-la-Rouërie

Le 19e siècle est une époque charnière intéressante (premiers bouleversements de l'époque industrielle). Il correspond à une vague d'expansion démographique importante, donc de constructions plus nombreuses en campagne. C'est aussi une période de bouleversements de la société. On assiste à un enrichissement d'une élite rurale et à un appauvrissement de la masse. Les premiers vont donc élever en zone rurale des maisons à étages qui s'inspirent des maisons urbaines. Celles-ci ont en général des élévations régulières, et emploient des pierres mécanisées (à la fin du 19e siècle). Les seconds vont établir une abondance de constructions petites et modestes, en

général d'un seul niveau.

Les bourgs se sont constitués essentiellement à cette époque et les habitations du bourg possèdent un ou deux étages avec éventuellement un commerce au rez-de-chaussée. La façade est souvent ordonnancée et axée lorsqu'il y a trois travées. On y trouve en général plusieurs logements. Ces maisons de bourg sont implantées "en bande" sur la rue ou autour d'une place, créant ainsi des espaces. A celles-ci viennent se juxtaposer des immeubles.

La commune de Saint-Ouen-la-Rouërie possède un nombre important de bâtiments datés de la deuxième moitié du 19e siècle, voir du 4e quart du 19e siècle : dans le bourg, place de l'Eglise et rue de Coglès (1890, 1895, 1849, 1893), La Chesnais (1848), la revouerie (1856 et 1866), le Panage (1850), la Paurussais (1889), Folleville (1897), La Touche aux Burgots (1894), La Gadelière (1892), les Coudreaux (1867), Le Meiderouet (1853), la Gérardais (1849) et Le Bois au Moine (1874). Très souvent la date est placée sous une niche à statue laquelle est destinée à recevoir une statue de la Vierge Marie. En effet, à cette époque, le culte marial est très important, et la présence de nombreuses niches à statue sur les façades des maisons construites au 19e siècle est un symbole pour la protection du foyer.

Les matériaux employés sont le granite et la brique, nouveauté à l'époque. La brique apparaît vers 1850, et a été beaucoup employée en alliance avec le granite pour des décors originaux (appareillage mélangé : brique et pierre de taille) ou plus classiquement pour les entourages de fenêtres.

Chronogrammes : 1805, 1839, 1848, 1849, 1850, 1853, 1856, 1866, 1867, 1874, 1889, 1890, 1892, 1893, 1894, 1895, 1897

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Toits
    ardoise
  • Murs
    • granite
    • schiste
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 365
    • repérés 183
    • étudiés 4

Bibliographie

  • André Catherine, Brugallé René, Cassigneul Jacqueline, Dobé Sylvie, Gernigon Joseph, Hurtin Stéphanie, Perrigault Tintin, Thyard Jean, Adam Claude, Bénéat Gildas, Le Patrimoine des Communes de France, Le Patrimoine des Communes d’Ille et Vilaine, Flohic Editions, 2000

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013