Dossier d’œuvre architecture IA35132722 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Architecture urbaine en pan de bois
Maisons, autour de la place du Carroir (Saint-Aubin-du-Cormier)
Œuvre recensée
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne
  • Commune Saint-Aubin-du-Cormier
  • Adresse rue du Carroir , Grande Rue , rue des Halles , rue du Château

Ces maisons à porche, aujourd'hui disparues, ne peuvent être datées avec précision. Elles font partie d'un ensemble plus large autour de la place des anciennes halles et remontent probablement à la fin du Moyen-âge.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes , (incertitude)

Rue du Carroir / Grande Rue

Cinq maisons à porche sont représentées sur le plan de 1798. L'alignement des bâtiments permet de supposer l'existence de deux autres porches déjà murés.

La maison à l’angle nord de la rue Heurtault appartenait à cette époque à la citoyenne Billon et fut visitée lors du procès-verbal. Au-dessus du porche se trouvait une chambre, surmontée d’un grenier. Le pan de bois ne semble pas en très bon état : « (…) Nous avons remarqué que les poteaux des deux pans de bois joignant les pignons s’en détachent vers le haut d’environ quatre à cinq pouces ce qui provient d’une détérioration dans le pied des deux poteaux qui soutiennent la chambre et forme le porche, ou peut être d’un ébranlement de blocs de pierre sur lesquels sont assis les piliers ou poteaux » (Archives municipales, 10 4).

La citoyenne Billon, à l’image d’autres propriétaires, a commencé à murer son porche, ce qui n’est pas du goût de tous ses voisins : « Nous avons reconnu que le mur de cloture du porche que la citoyenne Billon a fait commencer à l’est dudit porche n’eut pas excédé au dessus des fondations les patins ou blocs de pierre sur lesquels reposent les poteaux actuels. Nous avons également reconnu qu’il y a plus de vingt quatre pieds et demi de largeur de passage mais nous observons que la cloture commencée par la citoyenne Billon ne s’aligne avec aucune des maisons voisines vers midi ni même avec celle au bout vers le nord ou l’on a en partie clos des porches en se rescindant de quelques pieds ».

Ces porches figurent encore sur un plan de 1851.

Rue du Château

Le cadastre de 1833 permet de repérer deux bâtiments en saillie de l'alignement général (parcelles n°149 et 165), qui pourraient correspondre à des maisons à porches à l'instar des n°222 et 224 de la rue des Halles.

Sur une carte postale du début du XXe siècle, on distingue une maison à pignon sur rue, à l'étage enduit et avec une ouverture centrale qui la fait ressembler aux maisons à porches clos encore visibles à cette époque. Cette maison correspondrait à la maison du citoyen Léger selon le plan de 1798, à la parcelle n°156 du cadastre, actuelle n°31 rue Porte Carrée.

En 1842, la commune fait évaluer la valeur d’un porche rue du Château qu’elle souhaite acquérir pour le démolir et poursuivre l’alignement de la rue (Archives municipales, 2D 3).

En 1857, M. Nobilet demande une autorisation de travaux pour une maison "en saillie de plus d'un mètre d'après le plan de la ville" ; s'agit-il de la même maison dont il souhaitait en 1850 reconstruire la façade donnant sur la rue du Château ? Par ailleurs, la commune - qui à cette époque acquiert plusieurs maisons à porche pour les détruire - achète à M. Nobilet une maison rue du Château en 1868-69 et en revend les matériaux issus de la démolition.

Rue des Halles

Deux maisons à porche figurent sur le plan accompagnant le procès-verbal de 1798. Les porches, à l'image des autres édifices autour de la place, sont supportés par des poteaux.

Elles appartiennent pour l'une au citoyen Vitré et pour l'autre à la veuve Savari. Attenantes, elles sont en saillie par rapport au reste de la rue sur le cadastre de 1833 (parcelles n°223 et 224).

Les porches sont acquis par la commune en 1847 pour être détruits (Archives communales, 2D 3).

  • Murs
    • bois pan de bois
    • pierre
  • Statut de la propriété
    Disparues
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
Articulation des dossiers