• inventaire topographique, ville de Vannes
Rue Olivier de Clisson (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse rue Olivier de Clisson
  • Cadastre 1980 AO non numéroté;domaine public
  • Dénominations
    rue
  • Parties constituantes non étudiées
    hôtel de voyageurs, immeuble, lotissement, café, maison

Cette rue est créée en 1890 par les lotisseurs Achille Martine, Ducroquet et Guérin pour desservir le lotissement Saint-Symphorien. Elle est cédée à la ville en 1896, en même temps que la rue Abel Leroy. C'est en 1897 qu'un décret du 26 mai lui accorde son nom.

La rue Olivier de Clisson est la voie principale desservant le lotissement Saint-Symphorien. Elle assure la jonction entre la rue Favrel et Lincy (rue de la Gare) et plus spécifiquement la gare, au nord et le quartier Saint-Patern, au sud, où elle rejoint l'avenue Saint-Symphorien. En 1896 elle est mesurée sur 352,5m. de long et 12m. de large. Son tracé au départ nord-est s'incurve vers le nord dans sa partie haute pour rejoindre la gare.

27 maisons et 7 immeubles ont été repérés dans la rue, construits entre 1900 et 1930-35. Les immeubles datent du début du 20e siècle et ont été construits par des investisseurs comme édifices de rapport. Ils possèdent deux ou trois étages carrés, un appartement par étage à l'origine avec escalier dans la travée latérale. On notera au n° 14, le décalage de niveau avec le jardin, ce qui amena la création d'un couloir de servitude dallé servant aux chevaux des militaires qui y logeaient (les écuries étaient situées en contrebas). Certaines des maisons ont également pu être édifiées comme maison de rapport, comme les maisons doubles situées au n° 18 construites pour Melle Guinard par l'entrepreneur Auguste Richard. L'enduit est la règle, les ouvertures en granite pour les maison les plus anciennes, en brique ou en ciment pour les maisons des années 1930. Toutes les maisons possèdent un étage. Neuf d'entre elles sont de type ternaire (à trois travées avec entrée axiale. Parmi les plus récentes, le plan en équerre ou faux plan en équerre est le plus usité. On remarquera la série de maisons à plan très proche entre les n° 37et 43. Le parcellaire se développe en profondeur, avec jardin postérieur. Comme dans la tue du commandant Marchand, certaines parcelles ont été visiblement choisie pour leur emplacement privilégié : parcelle d'angle (maison n°32 de l'architecte Michel, très moderne dans sa structure pour sa date de construction, 1911, ou encore le n°20, perpendiculaire à la rue pour bénéficier d'un jardin antérieur au sud), ou perspective axiale (n°21, individualisée par sa couverture à croupe, avec garage isolé dans le jardin).

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan. Série 3O 2180. 12 Mai 1895. Classement des rues Olivier de Clisson, Audren de Kerdrel, Abel Leroy dans la voie urbaine.

    Archives départementales du Morbihan : 3O 2180
  • A. M. Vannes. 1 O 216 (1884-1910). Alignements 1896 : classement de la rue Olivier de Clisson et de la rue Abel Leroy.

    Archives municipales de Vannes : 1 O 216 (1884-1910)

Annexes

  • Projet de cession à la ville de deux rues du quartier de Saint-Symphorien, 1895
  • Conseil municipal, 16 mars 1896
  • Scierie Ducroquet, 1893
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000
Articulation des dossiers
Contient
Fait partie de