Hôtel de rapport apparaissant sur le plan du lotissement Rabu dressé en 1879 par l'architecte de Lamarzelle pour la distribution de l'eau dans les maisons qui y sont déjà construites. Le nom porté sur la parcelle du plan permet d'attribuer à l'entrepreneur Jean-Baptiste Tharreau l'édification du bâtiment. Les augmentations et diminutions des matrices cadastrales le mentionnent à plusieurs reprises dans le lotissement comme commanditaire sur des parcelles acquises de Pitre Rabu. Il est en effet à l'origine de l'hôtel situé en face dit hôtel Saint-Georges et de plusieurs autres maisons rue Joseph Sauveur, édifices qu'il destine à la location après l'arrivée de la garnison. Son décès en 1880 entraînent la vente de ces édifices.
Traité comme un hôtel particulier, malgré la petitesse de son terrain, il fait pendant à l'hôtel disparu du 19 rue Pasteur et monumentalisait, avec ce dernier, l'entrée de la rue dont les pans sont coupés. L'édifice est ensuite vendu à la veuve Pariser dont le nom figure sur les plans à partir de 1885. Son jardin de plan en L qui apparaît intact sur le plan de la Reconstruction a été loti en 1951 et divisé en 5 parcelles. Sur l'une de ces nouvelles parcelles (BT 195) subsistent d'anciennes écuries liées à l'origine au 15 rue Pasteur.
L'entrepreneur de bâtiments Jean-Baptiste Tharreau (1820-1880) ou Tharaud est installé rue des Tribunaux d'après les matrices cadastrales. Il figure aussi sur d'autres documents d'archives, en tant qu'auteur-commanditaire, comme le plan du quartier Rabu dressé en 1879 par Lamarzelle sur plusieurs parcelles du lotissement ou encore pour le 18 rue Emile Burgault. Ce qui fait de lui un gros promoteur immobilier pour l'époque.