• inventaire topographique, ville de Vannes
Couvent des soeurs de la Charité, dit Petit-Couvent, puis maison d'arrêt, puis hôpital civil et militaire, puis lycée Lesage,rue de la Loi ; rue Lesage (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse rue de la Loi , rue Lesage
  • Cadastre 1980 non cadastré
  • Dénominations
    couvent
  • Genre
    de soeurs de la Charité, d'augustines, de filles de la Charité de saint Vincent de Paul
  • Vocables
    Notre-Dame
  • Appellations
    le Petit-Couvent

Le Petit-Couvent est fondé en 1684 par les religieuses de Notre-Dame de Charité qui avaient la vocation de s'occuper des femmes dites de mauvaise vie. Le monastère se construit durant la première moitié du 18e siècle. Devenu bien national en 1791, une partie du Petit-Couvent sert de maison d'arrêt (parcelle 849 cadastre 1809) et devient en 1795, un hôpital militaire et civil, à partir de 1801. L'établissement est confié aux religieuses Augustines en 1803. En 1857, les soeurs de Saint-Vincent de Paul qui desservaient l'Hospice Saint-Yves de la Garenne remplacent les Augustines. Elles font édifier le long de la rue Lesage un bâtiment pour les femmes (1867) et vers le midi un bâtiment pour les hommes (1884). Des bâtiments de service sont construits sur les plans de Muiron en 1910 rue de la Loi. Le transfert de l'hôpital à l'hôpital général à l'Etang-au-Duc, en 1934, rend vacant les locaux qui sont cédés à la ville. Celle-ci fait détruire les bâtiments antérieurs à la Révolution et conserve ceux du 19e siècle qui deviennent les locaux de la partie filles du collège Jules Simon. En 1989, une nouvelle organisation conduit à la fermeture du collège de jeunes filles. Les bâtiments du 19e siècle sont alors détruits pour laisser la place à de nouveaux bâtiments abritant la faculté de Droit. L'emprise foncière de l'hôpital allait au-delà de la rue Richemont le long de la rue Fraval de CoatParquet. Sur la rue Richemont sont construits des bâtiments : la maternité, l'asile de vieillards, qui figurent sur un plan non daté de la fin du 19e siècle. Ces bâtiments subsistent encore en partie bien que transformés : ils ont plus tard été détachés de l'hôpital, puisqu'ils ne figurent dans l'estimation faite des bâtiments en 1927 et 1935 lors du transfert de l'hôpital vers l'hôpital général. Une étable (actuellement foyer étudiant), construite vers 1910 à l'angle des rues Richemont et Salle d'Asile est aujourd'hui le seul témoin des anciennes constructions de l'hôpital, avec une partie de l'actuelle crèche (ancien hospice de vieillard) et une partie du foyer-logement (ancienne maternité).

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Même si les bâtiments ont disparu aujourd'hui, ce dossier conserve son importance pour l'histoire des établissements conventuels de Vannes et pour celle de l'infrastructure hospitalière.

Documents d'archives

  • A. M. Vannes. 3M202. Hôpitaux.

    Archives municipales de Vannes : 3M202

Bibliographie

  • LALLEMAND, Alfred. Les origines historiques de la ville de Vannes. Imprimerie Galles. Vannes.1904.

    p. 256
  • DECKER, Francis. Vannes à la Belle-Epoque, souvenirs de mon enfance. Archives municipales de Vannes, 1997.

    p. 76
  • THOMAS-LACROIX, Pierre. Le vieux Vannes. Malestroit, presses de l'Oust, 2e édition, 1975.

    p. 79

Annexes

  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2008