• inventaire topographique, ville de Vannes
École primaire dite Germaine de Staël, avenue Saint-Symphorien (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse avenue Saint-Symphorien
  • Cadastre 1980 AO 32
  • Dénominations
    école primaire
  • Genre
    de filles
  • Appellations
    dite Germaine de Staël
  • Parties constituantes non étudiées
    préau, cour, bûcher, enclos

Le conseil municipal vote le principe de la création à Vannes d´une 2ème école publique de filles le 4 août 1905, suite à la loi du 7 juillet 1904 sur la suppression de l´enseignement congréganiste qui entraine une augmentation de l'effectif scolaire féminin. La surpopulation qui compte à l'école Sévigné plus de 329 élèves pour 250 prévues est telle que la création d´office est arrêtée par le ministère le 23 juin 1906. Les plans et devis de l'école dressés pour 6 classes par l´architecte de la ville Gabriel Muiron sont approuvés le 28 septembre 1906. Au premier emplacement prévu pour cet école, le potager de la préfecture, succède un terrain nommé "le chantier", situé entre les rues Olivier de Clisson et Saint-Symphorien, que la ville achète en mai 1909 à Henri Ducroquet, qui avec Guérin et Achille Martine ont loti le quartier Saint-Symphorien. L'école est construite en 1909. Les logements pour le personnel (directrice et adjointes) sont réalisés en 1913 au premier étage du bâtiment. Le grenier sera plus tard transformé également en logement. En 1963, on transforme le préau accolé au bâtiment principal. Une photographie ancienne de l'école et de sa façade sur rue (non enduite) montre l'édifice en cours de construction. L'école a été désaffectée en 1973 et a servi de bureaux à de diverses associations jusqu'à ce qu'elle soit démolie et remplacée par un immeuble H.L.M. construit sur l'ancien soubassement de l'école.

L'ensemble se compose d'un bâtiment de classes et de logements, d'un vaste préau avec colonnes en fonte, d'une cour, de cabinets d'aisance et d'un hangar à combustible. Le bâtiment principal de forme allongé est établi à trois mètres en retrait sur un alignement défini par un muret de cloture. Les extrémités du bâtiment sont sans étage et couverts en terrasse. Le bâtiment possède un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé, surmontés d'un étage carré et d'un étage de comble pour les logements. L'accès se fait par un perron donnant sur un vestibule central traversant contenant l'escalier avec trois classes de chaque côté. Les classes ouvrent du côté de la cour sur un trottoir dallé et couvert. Les planchers des classes sont en béton de ciment armé (système Hennebique). Le soubassement subsiste sous le nouvel immeuble.

  • Murs
    • granite
    • brique
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Cette école qui prend le nom d'école Germaine de Staël est très intéressante car elle le témoin des problèmes liés à la suppression en 1904 de l'enseignement congréganiste qui est constitué pour les filles à Vannes de 5 écoles : les soeurs de Saint-Vincent de Paul sur la Garenne, les soeurs Ursulines rue de Séné, les soeurs de la Charité Saint-Louis rue Madame Molé, les Dames de la Retraite rue du Mené, les frères de la Doctrine Chrétienne rampe de la Garenne.

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan. Vannes 2 O 260/13. Ecoles.

    Archives départementales du Morbihan : 2 O 260/13
  • A. M. Vannes. 4 M 203. Ecole Germaine de Staël.

    Archives municipales de Vannes : 4 M 203

Annexes

  • Acte de vente, 1909
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003