• inventaire topographique, ville de Vannes
Route de Josselin puis rue des quatre frères Créac'h (Vannes)
Œuvre étudiée
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse rue des Quatre frères Créac'h
  • Cadastre 1980 AO non numéroté ; domaine public
  • Dénominations
    rue
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, usine de menuiserie, édifice commercial, atelier, maison, immeuble de bureaux, entrepôt commercial, maison

La rue des quatre frères Créac'h est l'ancienne route départementale n°3 de Vannes à Josselin. La route est coupée en 1860 lors de la construction de la voie de chemin de fer. Le départ de la route sera alors fixé à partir du pont de chemin de fer sur la route de Pontivy. Le plan cadastral de 1844 mentionne un bureau d'octroi situé à l'angle de l'ancienne route de Josselin et de l'avenue Saint-Symphorien. Elle est classée dans la voirie urbaine en 1898. Les parcelles 270, 0271, 0272, 0553, 0555, 0276 autrefois occupées par des entreprises ont été récemment transformées en parkings. Sur la parcelle 555 se voit au début du siècle un grand hangar dépendant de l'entreprise Ducroquet. Seuls deux hangars de fortune de la marbrerie Juhel située sur la parcelle 0272 et adossés au mur de clôture témoignaient encore lors de l'enquête de l'activité artisanale du quartier : ils sont aujourd'hui détruits. A l'angle de la rue Audren de Kerdrel, les deux piliers d'accès à la résidence marquent l'entrée d'une propriété, maison ou entreprise, disparue.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Dates
    • 1898, daté par source

Rue au tracé irrégulier révélant un ancien chemin. Elle n'est bâti que sur sa rive ouest. Six maisons et cinq entrepôts, édifices artisanaux ou commerciaux y ont été repérés. Les nombreuses destructions opérés dans son tissu durant les 20 dernières années lui ont retiré son caractère du début du siècle.

  • Statut de la propriété
    propriété publique

Première occupation architecturale de cette entrée de ville entre 1841 et 1844 par un bureau d'octroi accolé à un autre bâtiment. Après cette date, cette rive du quartier Saint-Symphorien qui en même temps fait figure de limite avec le faubourg Saint-Patern, est occupée en grande partie par des entreprises liées au bois, au fourrage, à la fabrication de matériaux de construction (entreprise Ducroquet) qui s'y installent à la fin du XIXe siècle et dans le courant du XXe siècle. A une date plus rapprochée de nous, des édifices commerciaux avec ateliers (quincaillerie, marbrerie, électro-ménager) ont peut-être supplantés ces entreprises parties s'installer dans des zones artisanales en périphérie de la ville. Aujourd'hui, ce site est en voie de complète disparition. Seule la rive ouest de la rue est construite, le côté est étant occupé par le cimetière, puis l'hôpital. Cependant, deux maisons existaient encore côté cimetière sur le plan d'alignement de 1898. Pour l'essentiel, l'occupation est le fait de petites entreprise artisanales. Seules quelques maisons sont construites à proximité de l'hôpital au début du 20e siècle. A l'origine sans étage (sauf l'une d'entre elles) et enduites, elles sont très remaniées. Vers 1930 est construit une grande maison à étage avec café à l'angle de la rue Abel Leroy.

Bibliographie

  • ANDRE, Bernard. Bourgeoisie rentière et croissance urbaine. Vannes 1860-1910. Paris X, école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, thèse, 1980. 260 p. ; 29 cm.

    p. 218

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003