• inventaire topographique, ville de Vannes
Rue François d'Argouges (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse rue François d' Argouges
  • Cadastre 1980 AN non numéroté ; domaine public
  • Dénominations
    rue
  • Appellations
    Rue François d'Argouges
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, lotissement

Ancien chemin rural reliant le quartier des bouchers par la chaussée de l´étang du moulin de l´Evêque et la rue madame Lagarde ou rue Neuve à la fontaine du Bézard, à laquelle on accède également par la rue Saint-Symphorien. Ce chemin traversant des prés et bordant des jardins cultivés est interrompu par le percement de la nouvelle route de Vannes à Lannion en 1860. Sa transformation en rue date de 1890 et résulte de la nécessité de relier l'ancien quartier des bouchers à la gare par la rue Victor Hugo. La deuxième partie du chemin vers la fontaine du Bézard disparaît dans l'espace urbain. C'est en 1897 qu'un décret du 26 mai lui accorde son nom. Récemment la construction d'un immeuble a fait apparaître les vestiges d'un moulin en bois du 1er-2ème siècle situé aux n°8 et 6 de la rue (fouilles de septembre 2000).

  • Période(s)
    • Principale : Antiquité
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La rue ouvre sur deux impasses dont une a disparu sous les immeubles récents.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Sept maisons ont été repérées dans la rue. Sur sa rive sud, le parcellaire laniéré des n°3 à 13 évoque un petit lotissement : il pourrait être à l'initiative des associés Martine, Guérin et Ducroquet, à l'image de ce qu'ils avaient créé dans la prairie Saint-Symphorien, mais à une échelle bien moindre. Les maisons de la rive sud de la rue ont toutes été édifiées au début du 20e siècle : le n° 3 est daté par plans de 1910. Etablis sur des parcelles laniérées, elles sont toutes alignées sur la rue avec jardin enclos en fond de parcelle. Elles étaient enduites, même si certaines d'entre elles (n°9, 15) sont aujourd'hui désenduites. Seule l'une d'entre elles est édifiée en pierre de taille ce qui contraste avec sa modestie. Les ouvertures sont en pierre ou en brique alternées avec de la pierre blanche ou du ciment. Les élévations sont à travées, sans régularité. Sur la rive nord, construite plus tard, une seule maison a été repérée : elle date des années 1935 et consiste en une maison double enduite avec ouvertures en ciment et fenêtres d'angle. Enfin, on peut noter sur les anciens plans la proximité immédiate des bâtiments de l'entreprise Richard (à la place aujourd'hui de la future résidence Albert 1er).

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan. Série 3 O 2180. 4 février 1879, 22 juin 1885, 26 mai 1897, 20 décembre 1895 : décret approuvant de nouveaux noms de rues.

    Archives départementales du Morbihan : 3 O 2180

Bibliographie

  • ANDRE, Bernard. Bourgeoisie rentière et croissance urbaine. Vannes 1860-1910. Paris X, école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, thèse, 1980. 260 p. ; 29 cm.

    p. 241-243
  • ALIX, Patrick, PERENNES, Pierre-Louis. Lecture d'une ville, Vannes, 1785-1940. U.P.A. de Nantes, mémoire de 3e cycle, 1982.

    p. 166

Documents figurés

  • A. M. Vannes. 21 Fi. Plan cadastral 1807-1809. Tableau d'assemblage de la commune et plan par sections. Delavau (ingénieur) ; Dreuslin (géomètre). Plan aquarellé, 99,5 x 67,41 cm.

    Archives municipales de Vannes : 21 FI

Annexes

  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003