La maison est sans doute construite au milieu du 17e siècle, d'après la carte postale qui la représente au début du siècle. Son rez-de-chaussée entresolé avait alors déjà été modifié, avec création de baies jumelées probablement à la fin du 19e siècle, peut-être par l'architecte-voyer Pressard qui y habite en 1885 ; c'est alors sans doute qu'est supprimé l'escalier droit à volée double qui empiétait sur le trottoir (visible sur le cadastre de 1844). La maison est vendue en 1913 par Melle Florestine Vincent aux époux Rochard : l'acte de vente décrit la maison avec "cave, sous-sol, entresol, premier étage, second étage, mansardes et grenier", assimilant l'étage de comble dans le toit brisé à un étage normal. La petite maison au fond du jardin également mentionnée dans l'acte de vente ne figure pas sur le plan cadastral de 1844, au contraire d'un puits dans la cour à l'est. La surélévation actuelle avec transformation des façades en faux pan de bois est probablement faite à l'initiative des Rochard, sans doute dans les années 1925. La toiture a été rehaussée dans les années 50 pour créer de nouvelles chambres dans le comble.
- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
2 place Maurice Marchais
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Cadastre
1844
K6 1589, 1588 ;
1980
BR
217
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesboutique, jardin
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 17e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : architecte (incertitude),
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Personnalité :
Vincent Florestinecommanditaire attribution par sourceVincent FlorestineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Maison de plan massé, double en profondeur construite sur la place Marchais en alignement de la rue Thiers avec jardin postérieur. L'élévation aujourd'hui à faux pan de bois apparaît sur les cartes postales anciennes enduite, le 1er étage étant souligné par un bandeau en calcaire ; l'élévation à trois travées, ordonnancée avant la disparition des fenêtres jumelées au sud de la porte, est marquée axialement par la lucarne centrale à toit à croupe. La porte axiale dessert un couloir séparant les deux boutiques du rez-de-chaussée. La façade postérieure est galement en faux pan de bois.
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Murs
- granite
- enduit
- faux pan de bois
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
- noue
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Escaliers
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Typologiesen alignement sur rue ; double en profondeur ; plan massé ; jardin postérieur
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Techniques
- ferronnerie
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Précision représentations
Gardes-corps des ouvertures de la travée centrale en fer forgé.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
Par sa lucarne-pignon à faux pan de bois, cette maison est à rapprocher d'une autre maison construite avenue Edouard Herriot en 1928-1929 par l'architecte Charron.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
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- (c) Région Bretagne
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