AD56 6E 681 : 10 novembre 1742 : Prise de possession de l’hôtel du Dauphin Couronné à
requête de Me Philippe Renault praticien lequel a présenté le contrat de vente
daté du 26 octobre 1742 passé devant les notaires de Pontivy par lequel Me
Louis Bouvier Sr de Kerdréan avocat au parlement et dame Marie Bouvier veuve de
N.H. Jacques Chauvet demeurant à Pontivy auroient vendu à François Guillaume et
Perrine Allice sa femme demeurant à la Croix-Verte ont acquis les édifices du Dauphin
Couronné pour et en faveur de la somme de 4000 £, Sommes entrés dans la cuisine
à gauche en entrant laquelle a son ouverture sur le Marché, sa cheminée au
soleil levant, au côté de laquelle cheminée est un potager à trois trous en
très mauvais état ayant sa place de terrasse paraissant avoir été anciennement
pavée, ensuite sommes entrés dans un petit salon de plain pied au bout de la
dite cuisine séparée d’une cloison de planches, la dit salon planché ayant son
ouverture sur la cour du côté de la rue du Pot d’Etain, ensuite descendu dans
deux caves par un escalier de bois aussy en mauvais état, la première regnant
le long de la dite cuisine et salon au bout de laquelle est une citerne et une
fenêtre dormes et les poutres qui y sont très mauvaises et pontillonnées de
terrasse, dans la seconde desquelles séparée d’un mur regnant le long de la
salle du côté de la dite cuisine, au bout de laquelle est une porte donnant sur
la cour de la dite maison, dans la longère du mur de la dite cave est aussi une
fenêtre dorme, cloison et porte en mauvais état, ensuite sorti par le même
escalier et de compagnie transportés dans une chambre à droite en entrant ayant
aussi sa vue sur le Marché, sa cheminée au couchant dans laquelle il y a deux
fenêtres dont l’une est vitrée et l’autre à volets de bois fors le haut qui est
aussi vitré, sortis dans la cour derrière les chambres et salons dans laquelle
est un puy à gauche en entrant de pierre de taille avec un mauvais bois ou
piliers en forme de potence servant à puiser de l’eau et à droite aussi en
entrant sont les latrines en très mauvais état et entièrement ruinées, ensuite
entrés dans l’écurie au bout de la dite cour ayant son grand portail du côté de
la rue du Pot d’Etain avec créneaux et rateliers des deux côtés en très mauvais
état dont partie de l’écurie est dépavée. Sortis d’icelle monté par un escalier
de bois dans une chambre au premier étage
au haut duquel escalier sont les latrines à droite en montant pratiquées dans
le mur, la dite chambre au-dessus de l’écurie ayant ses vues sur la cour et sa
cheminée au levant, la dite chambre planchée, entrés dans une autre petite
chambre au bout de la précédente aussi planchée ayant ses vues sur la rue du
Pot d’Etain et sa cheminée au couchant, sortis et entrés dans une autre chambre
à côté de plain pied aussi planchée avec ses vues sur la rue du Pot d’Etain sa
cheminée au levant dont la longère du côté du couchant est couleuvrée passé
tous de compagnie dans une autre chambre aussi au premier étage donnants ur le
Marché planchée ayant sa cheminée au couchant dans la longère du côté de la
cheminée est une fenêtre dormes, sortis entrés dans une chambre à côté planchée
ayant aussi ses vues sur le Marché sa cheminée au levant ensuite dans un petit
cabinet au bout des deux précédentes chambres tuillée et séparée d’une cloison
de bois ayant sa cheminée au levant et ses vues sur la cour de la dite maison,
sortis et montés par un escalier de bois au second étage ayant ses latrines au
bout à droite en montany pratiquées dans le mur et entrés dans une chambre tuillée
au-dessus de l’écurie ayant ses vues sur la cour ayant sa cheminée au levant,
entrés dans une autre au bout d’icelle tuillée ayant ses vues sur la rue du Pot
d’Etain et sa cheminée au couchant ensuite dans une autre chambre à côté de la
précédente aussi tuillée dont une grand partie manque ayany aussi ses vues sur
la rue du pot d’Etain sa cheminée au levant, sommes ensuite montés dans un
grenier au-dessus des précédentes chambres regant le long de l’écurie par un
mauvais un petit escalier de bois, la charpente étant pourrie en partie,
quantité d’ardoises y manque, sommes ensuite transportés dans un grand grenier
donnant sur le Marché.