Maison d'angle reconstruite sur l'emplacement d'un plus vieil édifice appartenant à Gilles Esnault, fabricant de chandelles et figurant sur le plan cadastral de 1844. Ce dernier la vend en 1845 à Martin Dominici, maître-plâtrier, rue de l'Unité qui demande au maire de Vannes en juin 1845 l'autorisation de démolir cette maison pour la reconstruire. La maison est rallongée après de deux travées supplémentaires à une date non encore connue mais qui n'est sans doute pas très éloignée de la première. On voit sur la façade rue Lesage le décrochement de cette première augmentation. Enfin, une dernière travée est rajoutée après, à l'identique des précédentes, dans l'espace d'une courette figurant sur le plan cadastral de 1844. La profession du commanditaire, maître-plâtrier, explique sans doute le décor porté à l'intérieur de la maison : bas-reliefs moulés et décor d'architecture, à rapprocher des décors de l'immeuble Caro (sur le port), du à l'architecte Charier, d'où l'attribution ici proposée. Ce décor a été supprimé lors de la récente restauration de la maison.