Remarquable maison édifiée sur une parcelle médiévale laniérée et qui a probablement été reconstruite au 17e siècle, mais dont la façade a été reconstruite au 18e siècle. Dans la déclaration de la Réformation de 1677, comme sur les plans cadastraux de 1809 et 1844, la parcelle débouchait sur la place des Lices par une cour fermée par un mur sur le plan de 1844, cour qui contenait un puits proche de l'arrière de la maison. Cette issue n'appartient plus aujourd'hui à la maison et a été en partie construite. Quant au puits, il a disparu lors de l'augmentation de la maison sur la cour au sud. A l'origine, la maison ne devait comprendre que deux pièces en profondeur avec une petite aile de service (écurie ? buanderie ? signalées dans la réformation en 1677) touchant la maison de Vannes et sa femme. La pièce au rez-de-chaussée sur rue conserve une cheminée monumentale en pierre qui empiète fortement sur le volume de la pièce.
La toiture transversale, parallèle à la rue, fait communiquer les n°1 et la maison voisine d'angle, selon le modèle en usage dans les maisons en pan de bois mitoyennes, ce qui pourrait indiquer que la maison médiévale n'a pas entièrement disparue lors de la reconstruction au 17e siècle.
Ingénieur