Maison ancienne signalée dans les archives de la réformation en 1677 comme appartenant à Perrine Morice, veuve de Jean Perodo boulanger. Actuellement sans murs latéraux, la maison montre cependant un retrait au nord qui est l'emplacement du mur latéral. Le niveau de cet emplacement confirme un exhaussement probable après la construction pour rendre habitable l'étage de comble ou créer un galetas ; ce qui a peut-être modifié la forme de la toiture d'origine. La maison sur le cadastre de 1844 comprend une grande dépendance et un jardin postérieur bordé par le ruisseau de Rohan. Maison liée à la fabrication du pain depuis le 17e siècle, semble t-il dans les archives et qui appartient à la même famille depuis la fin du 19e siècle.
- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Vannes
-
Commune
Vannes
-
Adresse
5 rue de la Fontaine
-
Cadastre
1807
I1
238
;
1844
K3
506
;
1980
BO
77
-
Dénominationsmaison
-
Parties constituantes non étudiéescour, boutique, dépendance
-
Période(s)
- Principale : limite 15e siècle 16e siècle
- Secondaire : 19e siècle
-
Auteur(s)
- Personnalité : propriétaire attribution par source
- Personnalité : propriétaire attribution par source
Maison mitoyenne bâtie en alignement de rue à plan double en profondeur sur une parcelle plus large que la précédente maison. Maison de plan massé, construite pour la partie sur rue en pan de bois sur un soubassement en pierre sans murs latéraux. La façade s'avance sur un encorbellement à galandage sur deux niveaux avec consoles. Couloir latéral pavé d'accès à la cour postérieure et à l'escalier d'accès aux étages. Porte d'entrée centrée d'accès à la boutique du rez-de-chaussée.
-
Murs
- granite
- enduit
- moellon
- pan de bois
- pierre de taille
-
Toitsardoise
-
Étages1 étage carré, étage de comble
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- toit à longs pans
- noue
- croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
-
Typologiesen alignement de rue ; plan double en profondeur ; pan de bois ; encorbellement ; surélévation ; galandage ; consoles
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Sites de protectionsecteur sauvegardé
Exception faite des 2 consoles, la maison ne développe pas de décor, ni de mouluration particulière, c'est une maison simple et modeste. Grâce à un travail de restauration, la maison a retrouvé ses fenêtres primitives sur presque toute la largeur de la façade.
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
-
A. D. Loire-Atlantique. B 2341 : 24 février 1677 : Déclaration et dénombrement de Perrine Morice veuve feu Jean Perodo boulanger, Pierre Perodo son fils, Marc Bondet son gendre mari et procureur de droit de Jeanne Perodo sa femme d´une maison couverte d´ardoises ouvrant par le devant vers orient sur la rue de Saint Symphorien size vis-à-vis le grand portail et principale entrée de l´église paroissiale de Saint Patern de la ville.
-
A. D Morbihan. 17 C 5342 : 30 mai 1711 : Le 28 mai 1711, vente passée entre Guillaume Couedic et Jeanne Bondet sa femme demeurant rue de la Tannerie de cette ville faubourg et paroisse de Saint Patern d´une part et Dlle Perrine Galerne femme du Sr Vincent Perodo demeurant à Lorient d´autre part d´une moitié de maison située en la rue de la Fontaine de Saint Patern pour et en faveur de la somme de 225 £, passé chez Marquet N.R. à Vannes.
-
A. D. Morbihan. 17 C 5342 : février 1714 : Le 25 février 1714, vente passée entre Dlle Louise Jeanne Perrodo en privé nom, laquelle a vendu aux dits Brunet et femme deux maisons se joignant situées rue de la Fontaine vis-à-vis des pompes paroisse Saint Patern de cette ville de Vannes pour et en faveur de la somme de 1100 £.
D'après la mémoire familiale, c'est un des deux fils de Julien Le Gloahec installé vers 1875 comme boulanger dans le quartier Saint-Patern qui s'installe lui aussi comme boulanger à cette adresse.