• inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
Ensemble de deux maisons, 5, 7 rue Saint-Patern ; place Sainte-Catherine (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse 5, 7 rue Saint-Patern , place Sainte-Catherine
  • Cadastre 1807 I 1327, 1328 ; 1844 K3 649, 650 ; 1980 BO 479
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Cet ensemble fait partie d'un faubourg très ancien de la ville devenu le siège de nombreuses activités artisanales. Ce quartier populaire est interrompu dans sa partie nord en 1950-1960 par l'ouverture du boulevard de la Paix. Le chronogramme 1604 sur le n°5 permet de dater ce logis qui ressemble au n°7 et qui est desservi par le même escalier. Il montre aussi le même dispositif d'exhaussement, si bien que que l'on peut penser que ces deux maisons ont été construites en même temps, pour le même propriétaire, Pierre Le Gal.

Plusieurs traits sont à souligner dans le pan de bois de cette maison, (comme d'ailleurs au n°7) : l'absence d'encorbellement, la simplicité du pan de bois, constitué de simples poteaux droits, mais aussi le plafond de la salle au rez-de-chaussée constitué de poutres rapprochées dont les abouts s'insèrent en façade entre les sablières de plafond et de chambrée.

Le même dispositif d'exhaussement est utilisé également au n° 21 rue de la Fontaine.

Ensemble de deux logis anciens du faubourg Saint-Patern dont un est dit maison de Sainte Catherine (n°5) située à proximité de la chapelle Sainte-Catherine démolie à la fin du 18e siècle et dont un pan de muraille en appareil régulier, mur ouest, est le seul vestige. Ces deux logis sont construits en 1604, d'après le chronogramme porté sur le mur séparant les deux maisons (n°5 et 7) pour Pierre Le Gal et Julienne Josse ; elles ont été remaniées dans le courant du 18e siècle. Ainsi que d'autres maisons de la rue comme les n°7, 9, 11, elles appartiennent en 1680 dans les archives de la réformation, qui attribuent à Pierre Le Gal et Julienne Josse la construction du logis Sainte-Catherine, à René de Kermeno chevalier seigneur marquis du Garo, Loyon, Kerguehennec et Boismourault. Les façades sur rue montrent des traces de remaniement pour créer un étage en surcroît en réduisant la hauteur de l'étage carré initial très important mais que le manque de place par la suite faisait trouver exagéré. Les têtes de poutre qui reposent sur de petites pièces horizontales entre deux poteaux et qui sont soutenues par des poteaux supplémentaires visibles en façade sont issues de cette opération. Le pan de bois montre les traces des ouvertures anciennes. Les lucarnes de l'étage en surcroît du n°5 ont été remplacées dans les années 1950. L'escalier en vis mitoyen situé à l'origine dans une tour hors-oeuvre s'est retrouvé en demi-hors-oeuvre par la suite, en raison des agrandissements postérieurs. Les rez-de-chaussée ont été complètement modifié au 20e siècle. Les façades postérieures ont fait l'objet d'un agrandissement sous appentis.

Ensemble de 2 logis à mur gouttereau sur rue en pan de bois régulier, construite sur une vaste parcelle avec une cour postérieure et dépendances en appentis. De plan rectangulaire, elles sont construites sur un soubassement en pierre avec murs latéraux sans encorbellement. Les façades sont droites sans décor recoupées par deux sablières entre lesquelles on aperçoit les têtes de poutres (il s'agit de poutres rapprochées et non de solives). Doublée en profondeur d'un appentis en façade postérieure, elles montrent un étage carré et un étage de comble accessibles par une tour d'escalier à vis demi-hors-oeuvre.

  • Murs
    • granite
    • essentage d'ardoise
    • moellon
    • pan de bois
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • toit polygonal
    • noue
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en charpente
  • Typologies
    en alignement de rue ; façade droite ; plan double en profondeur
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

Les deux logis font partie d'un faubourg très ancien de la ville devenu le siège de nombreuses activités artisanales. Ce quartier populaire est interrompu dans sa partie nord en 1950-1960 par l'ouverture du boulevard de la Paix. Le chronogramme 1604 permet de les dater. Ce même dispositif d'exhaussement intérieur est utilisé également par le 21 rue de la Fontaine.

Documents d'archives

  • A. D. Loire-Atlantique. B 2341 : 15 juin 1679 : déclaration et dénombrement de Dlle Bertranne Le Breton veuve de défunt Me François Guien vivant Sr du Resto tutrice de l´enfant de leur mariage.

    Archives départementales de Loire-Atlantique : B 2341
  • A. D. Loire-Atlantique. B 2341 : 24 mars 1680 : Déclaration et dénombrement de messire René de Kermeno chevalier seigneur marquis du Garo, Loyon, Kerguehennec et Boismourault des biens cy-après.

    Archives départementales de Loire-Atlantique : B 2341
  • A. D. Loire-Atlantique. B 2341 : 24 mars 1680 : Déclaration et dénombrement de messire René de Kermeno chevalier seigneur marquis du Garo, Loyon, Kerguehennec et Boismourault des biens cy-après.

    Archives départementales de Loire-Atlantique : B 2341

Annexes

  • Déclaration et dénombrement, 1679
  • Déclaration et dénombrement, 1680
  • Déclaration et dénombrement, 1680
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010