Cet ensemble fait partie d'un faubourg très ancien de la ville devenu le siège de nombreuses activités artisanales. Ce quartier populaire est interrompu dans sa partie nord en 1950-1960 par l'ouverture du boulevard de la Paix. Le chronogramme 1604 sur le n°5 permet de dater ce logis qui ressemble au n°7 et qui est desservi par le même escalier. Il montre aussi le même dispositif d'exhaussement, si bien que que l'on peut penser que ces deux maisons ont été construites en même temps, pour le même propriétaire, Pierre Le Gal.
Plusieurs traits sont à souligner dans le pan de bois de cette maison, (comme d'ailleurs au n°7) : l'absence d'encorbellement, la simplicité du pan de bois, constitué de simples poteaux droits, mais aussi le plafond de la salle au rez-de-chaussée constitué de poutres rapprochées dont les abouts s'insèrent en façade entre les sablières de plafond et de chambrée.
Le même dispositif d'exhaussement est utilisé également au n° 21 rue de la Fontaine.