Immeuble édifié dans la deuxième moitié du 19e siècle sur l'emplacement de 2 édifices anciens dont un appelé hôtel de Guemadeuc à proximité de la tour nord de la porte Prison. En 1807, le relevé cadastral indique un édifice bâti sur une petite parcelle carrée. En 1844, le relevé prend en compte la parcelle voisine pour n'en faire qu'une. L'ensemble appartient en 1844 à André Pierre Marie Paradis, négociant. Aujourd'hui, les immeubles en place sur cette parcelle, construits séparément à l'origine, ont été réunis, cet immeuble donnant accès au suivant. L'élévation sur rue montre un exhaussement qui n'est pas d'origine mais qui est sans doute réalisé peu de temps après la construction de l'immeuble qui est doté aussi d'une aile postérieure joignant la courtine. Cette aile est mentionnée sur le cadastre de 1844, de même que les extensions en rez-de-chaussée qui longent aujourd'hui le mur du rempart. Ces extensions en rez-de-chaussée correspondent aux magasins. Les encadrements des ouvertures montrent que la façade sur rue était à l'origine enduite ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
4 rue Porte Prison
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Cadastre
1807
I3 651, 652 ;
1844
K8
1677
;
1980
BR
356
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Dénominationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesboutique
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Paradis André Pierre Mariepropriétaire attribution par sourceParadis André Pierre MarieCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Immeuble en alignement de rue de plan rectangulaire avec aile postérieure en appentis joignant la courtine. L'immeuble est double en profondeur et constitué de 2 étages carrés et d'un étage de comble avec des extensions postérieures. La façade nord montre une mise en oeuvre en pan de bois. Le soubassement de l'édifice est en pierre de taille de granite et en calcaire à bossage. Pilastres d'angle et ouvertures sont en pierre de taille de calcaire finement moulurée. Celles du premier étage ont des larmiers décorés. L'immeuble est desservi par un escalier en bois latéral postérieur. Une porte en demi-étage entre le rez-de-chaussée et le 1er étage rappelle l'existence d'une entrée secondaire pour le service.
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Murs
- granite moellon
- calcaire pierre de taille bossage
- pan de bois
- granite pierre de taille
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Toitsardoise, zinc en couverture
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Étages2 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- noue
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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Typologiesen alignement de rue ; plan double en profondeur
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- ornement végétal
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Précision représentations
Les consoles des larmiers et les plates-bandes des ouvertures sont sculptés d'ornements végétaux.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
Immeuble de qualité qui rappelle par sa décoration certains édifices construits par Marius Charier. Le rez-de-chaussée a subi des transformations, affectant la devanture et sa distribution.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Archives départementales du Morbihan
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
- (c) Ville de Vannes
- (c) Région Bretagne
- (c) Ville de Vannes
- (c) Région Bretagne - Inventaire général
- (c) Ville de Vannes
- (c) Région Bretagne - Inventaire général
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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A. D. Morbihan. 6E 845 : 6 septembre 1659 : Bail de 7 ans passé entre Maury Raoul jouan Me cordonnier à Jacques Haydon coutelier d´une boutique, cellier et cour au derrière et une chambre haute au second étage du derrière du logis à Raoul jouan auquel il demeure proche la porte St Patern dans la ville close.
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A. D. Morbihan. 6E 858 : 18 août 1672 : Procès-verbal passé entre Gilles Michel Me maçon, Julien Le Capitaine couvreur, Jean Mollay terrasseur, Claude Vincent Me charpentier, et Jean Le Priellec Me menuisier, Gervais Le Roux serrurier, François Le Garro Me vitrier d´une maison située au bas de la rue des Chanoines dépendant de la succession de messire Claude Cheff du Guemadeuc.
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A. D. Loire-Atlantique. B 2340 : 1677 : Déclaration et dénombrement de Dlle Marie Jeanne de Guémadeuc d´une maison couverte d´ardoises située au bas de la rue des Chanoines proche la porte de Saint Patern.
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A. D. Loire-Atlantique. B 2340 : 1677 : Déclaration et dénombrement d´H.F. Jeanne Grandjan veuve de défunt Maurice Raujouan tutrice des enfants mineurs de leur mariage d´une maison et petite cour au derrière sise en la ville de Vannes près la porte de Saint Patern.
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A. D. Morbihan. 6E 762 : 13 février 1689 : Bail de 3 ans passé entre Jacques Roiouan demeurant près la porte St Patern à Jacques Salliou Me cordonnier et Julienne Le Guen sa femme demeurant en la rue des Chanoines d´une boutique, un cellier et la cour derrière situés dans l´embas de la maison du dit Roiouan qu´il possède par succession de ses père et mère joignant la porte de la prison en laquelle il demeure pour 84 £/an.
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A. D. Morbihan. 6E 1866 : 9 février 1745 : contrat d´acquêt de l´hôtel de Guemadeuc au profit de N.H. François Le Mière Sr des Places ingénieur et Dlle Nicole Raquet d´orvaux son épouse leur consenti par messire Guy Anne Jules de Goyon et dame Eléonore Julie de Guémadeuc pour 2600 £.
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A. M. Vannes. 1G59. Matrices cadastrales, 1844.
Documents figurés
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Musée des Beaux-Arts, Vannes. 96.1.5.jpg. 96.1.6.jpg. Porte Prison, dessin par Charles de Lambilly, milieu 19e siècle.
Annexes
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Déclaration et dénombrement, 1677
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Déclaration et dénombrement, 1677
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Bail, 1689
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Sources iconographiques
André Paradis est propriétaire en 1844 sur la parcelle 1677 d'une maison avec sol, cour, magasin et sur la parcelle 1678 d'un pavillon qui correspond à une partie d'enceinte. On retrouve un descendant de ce Paradis vers 1890-1900 au 18, 16 rue du Mené comme négociant en vin associé à Charles Marin qui fut maire de Vannes. Les lettres qui figurent sur les gardes-corps des balcons de la façade sur rue peuvent correspondre aux initiales de André Pierre Marie Paradis.