Maison édifiée sur l'emplacement d'un édifice ancien mentionné dans les archives et qui correspond en 1808, à l'objet de l'arrêté du maire de l'époque qui autorisait monsieur Paradis, négociant, à rebâtir sa maison sur ces anciens fondements. La façade postérieure de la maison montre en effet une façade différente à pignon avec abouts de solives apparentes qui peuvent indiquer une mise en oeuvre en pan de bois. En 1844, le relevé cadastral prend en compte la petite parcelle voisine en place sur le cadastre de 1807 pour n'en faire qu'une. Aujourd'hui, les bâtiments en place sur cette parcelle, construits séparément à l'origine, ont été réunis. On note également à l'arrière de la maison l'existence d'un petit corps de passage entre le 6 et le 8 de la rue.
Les matrices cadastrales de 1844 indiquent toujours André Pierre Paradis, qui est négociant, propriétaire de l'ensemble ainsi que d'une partie de l'enceinte située derrière et correspondant à la parcelle 1678. Ce qui explique que l'édifice soit distribué par l'escalier du n°4. Les encadrements des ouvertures montrent que la façade sur rue était à l'origine enduite. Les lettres qui figurent sur les gardes-corps des balcons de la façade sur rue peuvent correspondre aux initiales du commanditaire André Pierre Marie Paradis.
André Paradis est propriétaire en 1844 sur la parcelle 1677 d'une maison avec sol, cour, magasin et sur la parcelle 1678 d'un pavillon qui correspond à une partie d'enceinte. On retrouve un descendant de ce Paradis vers 1890-1900 au 18, 16 rue du Mené comme négociant en vin associé à Charles Marin qui fut maire de Vannes. Les lettres qui figurent sur les gardes-corps des balcons de la façade sur rue peuvent correspondre aux initiales de André Pierre Marie Paradis.