Maison prébendale ancienne que les archives de la réformation du domaine en 1677, qui la dénomme " La Psalette", font remonter au 17e siècle. Pour Le Mené dans son ouvrage "Evêché, chapitre, séminaire et collégiales", cette maison qu'il appelle "La Badine" est reconstruite par le chapitre en 1680 car elle menace ruine. Les documents d'archive conservés confirment cette reconstruction.
La maison est achetée en 1791 par un notaire Le Maignen qui la revend par la suite car elle appartient à un certain Achille Hubault, percepteur dans les matrices cadastrales de 1844.
Des photos prises avant restauration montrent l'établissement d'une boutique sur la rue des Chanoines tenue par J. Evenard, menuisier, ébéniste. La maison a fait l'objet dans les années 1975 d'une restauration très importante qui a vu l'aménagement des passages entre les salles nord et sud des étages, situés derrière l'escalier. D'après le propriétaire actuel, la salle sud du rez-de-chaussée comprenait mur ouest un ancien four. Le garage actuel est construit dans la cour de la maison suivante.
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