D'après les cadastres anciens de 1809 et 1844, les 15 et 17 sont deux maisons établies sur des parcelles en profondeur avec courette postérieure. L'agrandissement postérieur du 4 impasse de la Psalette est venu masquer le pignon ouest du n°15. Aujourd'hui, les deux maisons n'en forment qu'une. Ce qui n'était pas le cas à l'origine ; pourtant les façades sur rue en pan de bois sous l'enduit existant montrent des vestiges d'une façade unique à pignon sur rue. Les cheminées encore en place murs ouest et nord du n°17, le coussiège sous une fenêtre pignon ouest, quelques traces en soubassement, de même que les encadrements chanfreinés des ouvertures d'étage de la façade sur cour laissent supposer une datation 16e siècle.
D'après A. Dégez, le poteau en bois chanfreiné et une sablière dont le chanfrein à double cavet interrompu par un anglet se retournant à angle droit pour ménager l'encastrement du poteau initial déplacé correspondent aussi au 16e siècle. La sablière du n°17 est supportée par une pile ancienne en pierre de taille avec traces d'arrachement de l'étal d'origine. Les façades et toitures ont été profondément modifiées. On remarque la surélévation du n°17 d'un étage, le mur gouttereau en pierre de taille s'arrêtant au niveau du second étage. L'escalier actuel qui distribue les deux maisons date du 19e et du 20e siècles remplaçant sans doute un plus vieil escalier en vis d'après la forme arrondie encore visible mur ouest du couloir.
Ingénieur