• inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
Hôtel dit hôtel de Robien, 2 rue des Vierges, 2 place Lucien Laroche (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse 2 rue des Vierges , 2 place Lucien Laroche
  • Cadastre 1807 I3 1067  ; 1844 K8 1734  ; 1980 BR 113

L'hôtel aurait été construit, d'après Thomas-Lacroix, vers 1680, ce qui correspond à la forme des ouvertures, et non en 1630 comme l'indique la date portée sur l'enduit du pignon ouest du corps principal de l'hôtel. L'hôtel a été doublé par un corps secondaire moins large que le premier à une date encore inconnue. Sur les anciens plans cadastraux de 1807 et 1844, on voit que l'hôtel était édifié sur une parcelle d'angle en bordure de la rue de la Bassecour qui descendait jusqu'à la Porte Poterne. L'ouverture de la place Lucien Laroche vers 1950, sur l'emplacement de 2 édifices qui bordaient l'ancienne rue de la Bassecour ainsi que sur l'emplacement de l'ancien hôtel de ville situé plus bas et démoli en 1944, positionne aujourd'hui cet hôtel en bordure de place ; ce n'était pas le cas lors de son édification ce qui explique la date tardive des ouvertures du pignon ouest de l'hôtel. Le rez-de-chaussée, très remanié comprenait des chambres d'après les inventaires après-décès. L'accès actuel à l'escalier ne semble pas non plus d'origine. Une "allée" plutôt centrale semble mener dans les textes à l'escalier. Le mur est de l'hôtel montre des vestiges d'ouvertures aujourd'hui bouchées.

D'après les textes de la réformation de 1677, la parcelle de l'hôtel qui n'est pas encore construit correspond à un emplacement appartenant à l'époque à Anne Le Douarain. On ne sait à quelle époque, l'hôtel passe entre les mains de la famille de Robien qui s'en débarrasse en 1778 d'après les archives au profit de Josse Le Jeune. L'escalier actuel est neuf et a remplacé l'escalier d'origine disparu lors d'un incendie. L'hôtel possédait une aile sur cour visible sur le cadastre de 1844 qui servait probablement d'écurie et de remise.

Ensemble de plusieurs corps de bâtiment édifiés en maçonnerie enduite avec des façades postérieures en pan de bois enduites. Cet ensemble comprend un corps de logis principal de plan rectangulaire doublé en façade postérieure par un corps secondaire moins long que le corps principal. Un corps supplémentaire en appentis adossé à l'arrière du logis principal et rejoignant le logis postérieur comprend la cage d'escalier desservant les différents niveaux. Cette dernière, en pan de bois, éclairée par le sud, comprend un escalier à jour central sur 4 noyaux en bois. Elle est accessible actuellement côté est par un large couloir latéral. Un petit corps de liaison (anciennes latrines ?) en appentis et pan de bois existe à la jointure de l'escalier et du logis principal.

De plan double en profondeur, le logis principal en moellon enduit, édifié directement sur rue, développe une façade à cinq travées à deux étages carrés et étage de comble percé de lucarnes en pierre calcaire. Exception faite de la travée centrale qui comprend un oculus, les travées latérales sont percées de fenêtres rectangulaires en pierre blanche surmontées de lucarnes à frontons.

  • Murs
    • granite moellon enduit
    • essentage d'ardoise
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
    en alignement de rue ; plan double en profondeur
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

Documents d'archives

  • A. D. Loire-Atlantique. B 2340. 1677 : Déclaration et dénombrement d´un emplacement enclos de muraille ou autrefois il y avait une maison et un petit jardin nommé La Rose située à l´entrée de la rue des Vierges.

    Archives départementales de Loire-Atlantique : B 2340
  • A. D. Morbihan 6E 14338 Fonds Menard notaire. Vente de l'hôtel de Robien par les héritiers à la famille Josse, le 7 septembre 1778.

    Archives départementales du Morbihan : 6E 14338
  • A. D. Morbihan 6E 14339 Fonds Menard notaire. Prise de possession de l'hôtel de Robien au profit des sieur et dame Josse Le Jeune, 1779.

    Archives départementales du Morbihan : 6E 14339 Fonds Menard notaire

Bibliographie

  • LE FRANC, Erwann. L'hôtel urbain à Vannes 1660-1730. Mémoire de maîtrise, Université de Haute-Bretagne, Rennes II, 1998.

    p. 227
  • THOMAS-LACROIX, Pierre. Le vieux Vannes. Malestroit, presses de l'Oust, 2e édition, 1975.

    p. 49

Annexes

  • Déclaration et dénombrement, 1677
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012