Dossier d’œuvre objet IM22005675 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Inventaire des stalles médiévales de l'ancien duché de Bretagne
Cathédrale Saint-Tugdual : stalle 24, Cathédrale Saint-Tugdual (Tréguier)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Tréguier
  • Commune Tréguier
  • Adresse 1 place Général Leclerc (du)
  • Emplacement dans l'édifice Contre les piliers nord et sud du choeur

Stalle située sur le rang bas côté sud.

  • Catégories
    menuiserie, sculpture
  • Matériaux
    • chêne, ajouré, décor en haut-relief, décor en bas-relief, décor en ronde-bosse, décor à fond en cuvette, décor à relief en réserve, tourné
  • Mesures
    • h : 108
    • l : 62
    • pr : 50
  • Précision dimensions

    Dimensions de la miséricorde : h = 24,5 ; l = 34,5 ; pr = 16,5

  • Iconographies
    • DRAGON
  • Précision représentations

    Sur la miséricorde : un dragon est représenté de dos, vu du dessus. Il tourne sa tête vers la droite et ouvre la gueule montrant ainsi ses dents acérées. Quadrupè;de, ses pattes sont crochues et il est pourvu d'ailes de chauve-souris. Son épine dorsale est parcourue d'une crête en dents de scie. Ses yeux sont bordés de longs cils et ses pupilles ne sont pas creusées.

  • État de conservation
    • partie bûchée
    • remaniement
    • remontage
    • manque
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
  • Protections
    classé au titre immeuble, 1840
  • Référence MH

Ce dragon est la réplique d'un autre dragon se trouvant sur les stalles de Tréguier. La position est la même, tout comme la forme, mais la facture de celui-ci est moins aboutie. Le sculpteur est différent, en témoigne les pupilles creusées sur l'un, mais pas sur celui-ci. Deux possibilités au moins peuvent expliquer cette différence. Premiè;rement, le sculpteur peut être un apprenti au sein de l'atelier de Tréguier à qui l'on aurait confier la réalisation à l'identique de cette piè;ce. D'autre part, les stalles de Tréguier ayant été restaurées au 17e siè;cle, certains appuie-main ayant été totalement refaits, il est possible que cette miséricorde date de cette époque et en remplace une autre disparue, trop abîmée ou encore jugée trop licencieuse.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006