La fresque rassemble le patron de l’église paroissiale - saint Goulven -, une femme portant son fils mort, qui rappelle très fortement une Vierge de pitié, et un soldat casqué et armé d’un fusil. Au-dessus de cette scène, un ange musicien et un ange priant. Saint Goulven est reconnaissable aux trois croix qu’il planta pour marquer son parcours quotidien autour de son ermitage, sur la future paroisse de Goulven, dans le Finistère (à gauche), ainsi qu’aux drakkars de pirates normands vaincus par le comte Even de Léon, grâce à son intercession (à droite).
L’œuvre s’apparente à la fois au monument aux morts : outre son iconographie, il rassemble les noms des victimes, directes ou indirectes, de la seconde guerre mondiale, et à un ex voto où l’on demande l’aide de saint Goulven que l’on voit bénir le jeune mort d’une main sur laquelle repose une colombe, symbole de paix.
C’est l’une des très nombreuses œuvres du peintre morbihannais Pierre Gilles très actif dans la vie associative rennaise et engagé au service de la foi et de la vie religieuse.
(M. -D. Menant)
Photographe à l'Inventaire