Dossier d’œuvre architecture IA22002922 | Réalisé par
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • enquête thématique régionale, Inventaire des fortifications littorales de Bretagne
  • enquête thématique régionale, Inventaire des héritages militaires en Bretagne
Ensemble fortifié dit Fort des Sept-Îles, Île aux Moines, Archipel des Sept-Îles (Perros-Guirec)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Perros-Guirec
  • Commune Perros-Guirec
  • Lieu-dit Archipel des Sept-Îles, Île aux Moines
  • Cadastre OD 2850-2854
  • Dénominations
    ensemble fortifié, fort
  • Appellations
    Fort des Sept-Îles

"Les îles ne sont pas habitées excepté celle dite Les Moines qui est de longueur égale à 240 toises de long, 25 cent de large, qui tire son nom d'un couvent de Cordeliers qui l'abandonnèrent il y a plus d'un siècle, et il n'y reste aucun vestige de bâtiment. C´est aussi la seule qui puisse l'être par les avantages qu'elle a sur les autres qui sont.

Premièrement : deux sources d'eau douce dont l'une ne tarie jamais.

Deuxièmement : parce qu'elle est accessible par deux endroits aux bâtiments qui peuvent mouiller sur un bon fond et s'y mettre à l´abri de tous vents. Ce sont ces deux petits mouillages qui ont rendu les Sept-Îles aussi fameuses que redoutables, pendant la dernière guerre [celle de La ligue d'Augsbourg], à cause de l´établissement que les corsaires de Jersey et de Guernesey y avaient fait, lesquels y trouvant un asile assuré, en bon parage pour des captures, y étaient quelquefois de huit à dix ensemble d'où découvrant tous les bâtiments qui approchaient de la côte couraient sur eux et enlevaient presque toujours ceux sans convoi, en sorte qu´ils désolèrent le commerce et détruisirent le cabotage par la quantité de prises qu'ils firent, lesquelles coûtèrent treize ou quatorze cent mille livres à la Province". Garengeau, Description des Sept-Îles, mars 1739.

Plusieurs projets sont établis pour la défense de l'archipel des Sept-Îles, situé au large de Perros-Guirec, en avril 1694 ; 1718 ; 1739 et 1740-1746.

Au cours de ses tournées d´exploration et d´inspection sur les côtes de Saint-Malo, Vauban fut poursuivi par des chaloupes anglaises en revenant du Fort La Latte en 1694. Cet épisode malheureux fit dire au roi la nécessité de "mettre du canon" dans l´archipel des Sept-Îles en face de Perros-Guirec qui servait de refuge aux corsaires... La batterie évoquée par le toi lui-même en avril 1694, projetée sur papier en 1718 et 1739 ne trouva un début de réalisation qu'en février 1740 avec la construction d´un fort sur l'île aux Moines. Ce dernier dispose de batteries d'artillerie couvrant toutes les approches, d'une redoute, d'une caserne et même d'un potager (pour occuper et nourrir les soldats...). Garengeau, architecte et ingénieur du roi, directeur des fortification de Saint-Malo (couvrant le territoire allant du Couësnon au château du Taureau en baie de Morlaix) a alors 89 ans. Il conçoit là son dernier fort qui est achevé en 1746 par l'ingénieur Parrocel (de la famille des peintres de bataille).

Propriété du Conservatoire du Littoral, le fort de l´Île aux Moines est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1975.

L'Île aux Moines se visite au départ de Perros-Guirec. En empruntant vers l'ouest le chemin de ronde défilé par un parapet, on découvre la caserne et le fort implanté plus haut sur son rocher. Sa redoute servait à la fois de corps de garde et de réduit défensif. Sortant du fort par la grande porte, on chemine vers le phare reconstruit entre 1949 et 1952 après sa destruction en août 1944. On peut attendre la navette maritime sur le terre-plein de la batterie d'artillerie de Cosmoguer en admirant l´Île Bono toute proche.

L'archipel des Sept-Îles est connu pour sa réserve naturelle qui compte une colonie de fous de Bassan sur l'Île Rouzic.

Créé en 2002, ce dossier d’Inventaire du patrimoine a été mis à jour par la Région Bretagne en 2024 dans le cadre de l'Inventaire des héritages militaires.

Tout enrichissement est le bienvenu.

Le fort des Sept-Îles ou plutôt de l’Île aux Moines, face à Perros-Guirec, est construit de 1740 à 1746 dans un contexte de reprise des hostilités navales franco-anglaises précédant la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748). Son plan directeur a été conçu dès 1718 par l’ingénieur Siméon Garengeau (1647-1741), directeur des fortifications de Haute Bretagne.

Afin de lutter contre les corsaires de Jersey et de Guernesey, l’Île aux Moines est érigée en "île-fort" afin de surveiller et protéger une vaste zone de mouillage où les navires "amis" font relâche. L’île comporte ainsi plusieurs niveaux de feu pour l’artillerie et des ouvrages d’infanterie permettant une défense rapprochée en cas d’attaque terrestre.

La garnison du fort au 18e siècle

La garnison du fort des Sept-Îles est composée d’une compagnie détachée de fusiliers de l’Hôtel royal des Invalides.

Dès novembre 1740, est envoyé de Saint-Malo un détachement de vingt-sept soldats invalides commandé par de la Villeaufeu, lieutenant, pour prendre possession de la redoute et de la grande batterie de Cosmoguer dont les travaux commencés neuf mois plus tôt, viennent de s’achever. Sur place, les travaux sont dirigés par l’ingénieur ordinaire de Costes, seigneur d’Eyrignac.

L’entrepreneur en charge des travaux, originaire de Lannion, se nomme Robert Verron ; il travaille sous la direction de l’ingénieur Siméon Garengeau puis, à partir de 1741, de Jean-Baptiste-Joseph Parrocel, qui supervise de Saint-Malo la construction de la caserne défensive. Un dénommé Prigent, de Lannion, sert de fournisseur à la garnison pour le mobilier et les ustensiles. Le gardien nommé Pierre Tassel (1680-1751), en tant que patron de la chaloupe, s’occupe également de l’intendance du fort, c’est "l’homme à tout faire".

La même année, la garnison d’invalides écrit à l’intendant de Bretagne : "Monseigneur, il y a six mois que nous sommes tirés de la garnison de Saint-Malo, nous nous trouvons dans une île déserte et privés de tout secours, le pain nous manque, et confesseur et chirurgien, nous y vivons en hérétiques. La moindre maladie peut nous enlever, cette île éloignée de 4 lieues de terre n’est approchable que dans la belle saison… Nous sommes tous chargés d’années, et le petit nombre que nous sommes n’est pas suffisant pour servir la garnison sans abréger le peu de jours que notre vieillesse nous accorde encore" (cité par Jean-Pierre Bois, 1984).

La garnison est remplacée en octobre 1741 par une nouvelle composée de trente soldats invalides commandée par le lieutenant François Huard. En 1745, la garnison est augmentée de douze matelots et d’un canonnier ; on compte trente-six soldats invalides, le gardien, sa femme et ses enfants. Il y a huit feux sur l’île : un chez le lieutenant commandant le fort, trois dans les chambrées des soldats, un dans le corps de garde, un chez le gardien, un pour le blanchissage de la garnison et le dernier chez les matelots.

Le lieutenant de La Villeaufeu est devenu alcoolique : "Le commandant, au lieu d’en imposer à ses soldats, semble les autoriser par son exemple, étant toujours pris de vin…" ; il meurt le 15 juillet 1750. Tassel, le gardien, décède au début de l’année 1751.

La 98e compagnie détachée d’invalides, commandée par le capitaine Jean-Baptiste du Bouché (1691-1762), est en garnison à Lannion et au fort des Sept-Îles du 21 septembre 1750 au 24 avril 1754 ; elle était détachée auparavant à la citadelle d’Arras.

La garnison du fort des Sept-Îles est désormais relevée tous les trois mois. Le dénommé Cyrile Hérault est désigné comme aumônier tandis que Tristan de Coursimaux est nommé gardien. L’alcoolisme et les querelles continuent cependant de faire des ravages au sein de la garnison.

À partir de 1751, le dénommé Pidancet passe des marchés d’approvisionnement avec la garnison alors que le nouvel ingénieur, le chevalier Mazin (directeur en 1739 des Plans en reliefs des places du roi aux Galeries du Louvre à Paris), propose de confier aux invalides des jardins et troupeaux de vaches et moutons sur les îles Plate et Bono toutes proches.

En 1754, la 98e compagnie est remplacée par la 74e commandée par le capitaine de Glanges puis Assire. Le gardien est chassé en 1757 et remplacé par un dénommé Boduel (jusqu’en 1759) ; René (1712-1783) puis François Tassel (1720-1799), fils du premier gardien, sont tour à tour devenus patrons de la chaloupe du fort.

La guerre de Sept Ans (1756-1763), conflit majeur du 18e siècle, entraîne bientôt tout l’effectif de la compagnie détachée au fort des Sept-Îles, soit 72 hommes, 4 lieutenants et le capitaine Assire. Dix canonniers et une cinquantaine de soldats de troupes réglées renforcent la garnison à la belle saison de juin à octobre.

En 1760, le fort est réellement prêt à recevoir une attaque : "14 pièces de canon de calibre 16 [livres de balle], et 6 pièces de calibre 5 [livres de balle], c’est-à-dire une vingtaine de bouches à feu, auxquelles s’ajoutent 20 fusils de remparts ; les munitions ne manquent pas non plus, 744 boulets de 16 et 170 boulets de 5, 9 barils de 200 livres de poudre et 1 542 livres en gargousses, 1 500 cartouches d’infanterie, 90 livres de plomb de balles et 139 livres de mèches. Enfin, tout est là : affûts de place et anspects, écouvillons et refouloirs, tire-bourres, coins de mire, boutefeu et cornes d’amorce. En somme, un armement de guerre, dont l’entretien est assuré jusqu’en 1764. Il est vrai que l’on pouvait effectivement craindre des attaques anglaises" (cité par Jean-Pierre Bois, 1984).

19e et 20e siècles

Des modifications sont réalisées dans la première moitié du 19e siècle notamment pour renforcer le dispositif d'entrée de la redoute.

Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Île aux Moines est occupée par un petit détachement chargé de la surveillance maritime et aérienne (un câble téléphonique sous-marin relie l'île à Ploumanac'h). En raison de son intérêt stratégique pour la navigation, le phare des Sept-Îles est détruit en août 1944.

Implanté dans l’archipel des Sept-Îles à cinq kilomètres au large de Perros-Guirec, le fort des Sept-Îles est constitué de plusieurs fortifications sur l’Île aux Moines et sur l’Île Bono.

L’Île aux Moines abrite une fontaine, un fort composé d’une redoute, mais aussi une caserne, un mur de soutènement faisant enceinte, des retranchements pour éviter un débarquement ennemi, plusieurs batteries d’artillerie afin de défendre les mouillages et des chemins de communication.

La caserne défensive - percée de créneaux de fusillade - est implantée au nord de l’île : un mur d’enceinte donne accès via une porte à une cale et à la grève.

A l’est de l’île se trouve la batterie d’artillerie de Cosmoguer et son corps de garde avec magasin à poudre. Son implantation permet un tir rasant vers le mouillage situé à l’est. Sur son terre-plein, l’emplanture du mât de pavillon est encore visible.

Implantée à l’extrémité ouest de l’île, sur la hauteur, la redoute est protégée par une enceinte dotée de deux demi-bastions et d’un ouvrage avancé. La redoute qui sert également au logement des soldats - sur "bat-flancs" (lits collectifs) - et de magasin constitue l’ultime réduit en cas d’attaque terrestre. Voûtée à l’épreuve d’un bombardement naval, la redoute est dotée d’une plate-forme défensive.

En contrebas de la redoute se trouvent deux batteries d’artillerie de côte respectivement orientées vers l’ouest et le nord-ouest. Ces deux batteries sont reliées par un chemin à la caserne. Un canon de 18 livres de balle sur affût de marine a été repositionné en 2006 derrière le parapet de la batterie ouest, à l’origine armée de quatre pièces d’artillerie de 16 livres de balle. La batterie située au nord est ruiniforme, victime de l’érosion marine.

A l'est et sud de l’île aux Moines sont également implantées trois batteries d’artillerie.

La batterie située au sud-ouest a été modernisée et dotée de deux soutes à munitions en maçonnerie et dalle légère en béton armé.

Sur l’Île Bono sont implantés un corps de garde avec magasin à poudre, une guérite d’observation et une batterie d’artillerie pour défendre le mouillage du côté de l’Île Malban.

  • Murs
    • granite maçonnerie
    • moellon
  • Toits
    pierre en couverture
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public, parcelles appartenant au Conservatoire du littoral
  • Intérêt de l'œuvre
    vestiges de guerre, à signaler
  • Éléments remarquables
    ensemble fortifié, fort, redoute, caserne, batterie
  • Protections
    inscrit MH, 1975/09/30, 2024/08/26
  • Précisions sur la protection

    Fort de l'île aux Moines, y compris le mur d'enceinte (cad. D 2282) : inscription par arrêté du 30 septembre 1975.

    Inscrit au titre des monuments historiques, en date du 26 août 2024, les bâtiments et ouvrages défensifs de l'île aux Moines à Perros-Guirec (Côtes d'Armor), à savoir :

    - le fort comprenant redoute, enceinte, bâtiment annexe et bastion, en totalité ;

    - l'ancienne caserne avec ses bâtiments et ouvrages annexes (ancienne chapelle, puits, latrines, mur de protection de la terrasse, cale à bateaux et son portail, sol de la cour, vestiges des murets des anciens jardins), en totalité ;

    - la batterie de Cosmoguer incluant son corps de garde, en totalité ;

    - les quatre autres batteries dont celle à l'état de vestige au nord-ouest, et les deux épis, en totalité ;

    - les deux lignes de retranchements avec leurs cheminements, en totalité. (Cet arrêté se substitue à

    l'arrêté du 30 septembre 1975 portant inscription au titre des monuments historiques du fort de l'île aux Moines dans l'archipel des Sept-Iles).

    figurant au cadastre : section D parcelles n° 2850, 2851, 2852 et 2854

  • Référence MH

Site naturel protégé depuis 1912, réserve naturelle depuis 1976.

Documents d'archives

  • Archives du Génie

    Article 4 : Frontières de France, Section 2 : Frontières maritimes. Paragraphe 3 : Côtes de Bretagne depuis la rivière de Couësnon jusqu´à la baie de Bourgneuf (4 cartons, 1683-1831).

    Carton 3 : Fortifications de Bretagne, 1798-1811.

    Pièce n° 10 : 1802. Mémoire sur la défense des Sept-Iles par Buhot. 1818. Mémoire sur la défense des Sept-îles par Buhot.

    Places Abandonnées (classées par ordre alphabétique)

    Sept-Îles : 1738-1830. Description de Garangeau avec une carte et plusieurs profils. Lettres sur les travaux de l'Île aux Moines accompagnées de plans.

    Projet de fort dans l´Île Tomé. 1811 : rapport de la commission des côtes.

    Service Historique de la Défense du Château de Vincennes : Archives du Génie
  • Série C. Administrations provinciales. Intendance de Bretagne et subdélégations ; Etats de Bretagne, commission intermédiaire et commissions spéciales des Etats.

    C 1071 : Fort des Sept-Îles, 1739-1742.

    C 1072 : Fort des Sept-Îles, 1742-1747.

    C 1073 : Fort des Sept-Îles, 1748-1753.

    C 1074 : Fort des Sept-Îles, 1753-1756.

    C 1075 : Fort des Sept-Îles, 1756-1758.

    C 1076 : Fort des Sept-Îles, 1758-1762.

    C 1077 : Fort des Sept-Îles, 1762-1769.

    C 1078 : Fort des Sept-Îles, 1768-1789.

    C 1094 : Invalides, ordonnances du Roi, 1747-1790.

    C 1095 : Invalides, 1769-1764.

    C 1096 : Invalides, 1765-1786.

    C 2552 : Ordonnances imprimées du Roi concernant les Invalides, 1744-1769.

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : Série C
  • Série A. Législation. Textes officiels : lois, ordonnances, décrets, arrêtés, règlements, traités, droit de la mer, droit maritime, droit de la pêche...

    A 78 : Domaine de Lannion. Acte concernant les Sept-Iles et l´île Tomé.

    Série H

    H 190 : Îles de Sieck et Sept-Îles. Arrêt du Conseil d´Etat, supplique des religieux et autres pièces concernant la possession et la jouissance des îles ; ferme des Sept-Îles à la Marine royale. Installation de forts. 1515-1765.

    Série L, Révolution (1790-1800)

    6 L 101 : Surveillance des côtes : batterie et signaux, casernes de Saint-Efflam et de Sainte-Barbe (Plestin), fort de l´Île aux Moines (Perros-Guirec), 1791-An III.

    55 L 12 : Prestation de serment de la garnison du fort des Sept-Îles.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor
  • Rapport Pinczon du Sel sur les installations du Mur de l'Atlantique (1946-1949). "Le Mur de l'Atlantique. Livre IV : du Mont Saint-Michel à la Laïta" (collection : Service Historique de la Défense de Brest).

    Service Historique de la Défense de Brest

Bibliographie

  • CRESSARD, Pierre. Le paradis tranquille des petites îles. Rennes : imprimerie bretonne, 1951, 157 p.

    Notice descriptive et historique concernant l´archipel des Sept-Îles.

    p. 121-127
  • DELESTRE, Pierre. Perros. D'un monde à l´autre. T. 2, 1975, 169 p.

    A l’intérieur : p. 19 et suivantes : le départ des cordeliers de l´Île aux Moines, p. 23 et suivantes : l´établissement du fort des Sept-Îles, p. 30 et suivantes : la piraterie anglaise dans les eaux perrosiennes, p. 32 : la circulaire du Ponant sur la défense des côtes.

  • JOLLIVET, Benjamin. Les Côtes du Nord, histoire et géographie de toutes les villes et communes du département. 1854-1859, tome IV,

    p. 88-90 : Perros-Guirec et les Sept-îles.

  • KUWABARA, Tsunehiko. Carnet du littoral : Les Sept-Îles. Gallimard, Conservatoire du littoral, 1999, 64 p.

  • NIERES, Claude. "Insécurité littoral et défense des côtes", in La Mer et les jours, 5 siècles d'Arts et cultures maritimes en Côtes-d'Armor : catalogue de l'exposition, château de la Roche-Jagu, 20 juin-1er novembre 1992, p. 20-27.

  • LÉCUILLIER, Guillaume. Le Taureau, forteresse Vauban, baie de Morlaix. Morlaix, éd. Skol Vreizh, octobre 2005, 144 p.

  • LÉCUILLIER, Guillaume. La route des fortifications en Bretagne et Normandie. Paris : édition du Huitième Jour, coll. Les étoiles de Vauban (dir. N. Faucherre), 2006, 168 p.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
  • LÉCUILLIER, Guillaume. Le château du Taureau. Baie de Morlaix. Spézet, éditions Coop Breizh, 2016, 224 p.

Périodiques

  • BOIS, Jean-Pierre. "Les invalides de l'Île aux Moines (1739-1789), chronique d'une garnison côtière au 18e siècle". Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1984, p. 39-57.

  • BRIGAND, Louis. "D'Île en île. L'archipel du Conservatoire du littoral". Les Cahiers du Conservatoire du littoral, n° 3, 1995, p. 108-113.

  • DONZET, Bruno. "L'Île aux Moines, un site phare". Monuments historiques, mai juin 1991, n° 174.

  • LE GOFFIC (C.). "Les Sept-Îles", L´Illustration, n° 3018, 20 décembre 1900.

  • TURQUET DE BEAUREGARD, J. "L'organisation de la défense des Sept-Îles au 18e siècle". Le Trégor, n° 38, octobre 1977.

  • TURQUET DE BEAUREGARD, J. "L'organisation de la défense des Sept-Îles au 18e siècle". Le Trégor, n° 39, octobre 1977.

Documents figurés

  • Série C. Administrations provinciales. Intendance de Bretagne et subdélégations ; Etats de Bretagne, commission intermédiaire et commissions spéciales des Etats.

    Série Fi. Documents figurés autres que ceux contenus dans les autres séries et entrés à titre de dons ou achats. Cette série regroupe : cartes et plans, affiches, cartes postales, photographies, croquis, dessins.

    C Fi 1071 - 01 : Plan de la redoute de l'Île aux Moines, l'une des Sept-Îles, 1740.

    C Fi 1071 - 02 : Elévation du bâtiment proposé sur l'Île aux Moines, l'une des Sept-Îles, 1740.

    C Fi 1071 - 03 : Plan de l'Île aux Moines et de sa fortification, 1740.

    C Fi 1071 - 04 : Carte particulière des Sept-Îles, 1739.

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : Série C

Lien web

Annexes

  • Description des Sept-Îles en 1752 d'après Christophe-Paul de Robien dans la "Description historique topographique et naturelle de l'ancienne Armorique"
  • Garangeau (Garengeau) d'après le, Dictionnaire des ingénieurs militaires 1691-1791 publié en 1981 par Anne Blanchard
  • Historiographie : la garnison du fort de l'Île aux Moines
  • L'Île aux Moines durant la Seconde Guerre mondiale (extrait du Rapport Pinczon du Sel)
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002, 2024
(c) Association Pour l'Inventaire de Bretagne
(c) Région Bretagne
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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