Dossier d’œuvre architecture IA22133179 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Lannion-Trégor Communauté
Demeure, 18 rue Saint-André (Tréguier)
Œuvre monographiée
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Tréguier
  • Commune Tréguier
  • Adresse 18 rue Saint-André
  • Dénominations
    demeure
  • Parties constituantes non étudiées
    pavillon de jardin, jardin, cour, puits

Avant d'être englobée dans le tissu urbain de Tréguier, cette demeure du 16e siècle se trouvait en périphérie du centre ville.

Cette demeure est édifiée dans la seconde moitié du 16e siècle, dans le bas de la rue Saint-André (autrefois rue des bouchers). La taille de l'habitation et la qualité des aménagements intérieurs pose la question de l'identité de son commanditaire. S'agissait-il de la maison d'un marchand boucher, d'un négociant-armateur ? Sur le cadastre ancien de 1834, elle est divisée entre deux propriétaires, l'un possède le rez-de-chaussée, l'autre l'étage et le comble. Cette cohabitation existait peut-être dès l'origine, la distribution intérieure s'y prêtant bien. Dans la seconde moitié du 20e siècle, les baies du rez-de-chaussée sont remaniées : les deux baies d'origine de la façade nord sur rue sont remplacées par quatre baies ; des baies jumelées sont créées sur la façade sud.

Le pavillon de jardin est figuré sur le cadastre ancien de 1834, probablement construit peu de temps avant cette date.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 16e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 19e siècle, 2e moitié 20e siècle

Edifice construit en pierre de taille et en moellon de granite, en front de parcelle. Il possède une petite cour et un jardin enclos à l'arrière, au sud. Le plan simple en profondeur comprend deux pièces à feu au rez-de-chaussée, séparées par un vestibule d'entrée. L'étage abrite deux autres pièces à feu desservies par un escalier en vis placé dans une tourelle en hors-oeuvre, sur la façade arrière. Une des pièces de l'étage possède une cheminée monumentale au décor Renaissance. Le comble à surcroît est également divisé en deux pièces dépourvues de cheminées. A chaque palier, des portes jumelées cintrées desservent les pièces : en granite pour celles de l'étage ; en bois pour celles du comble.

Le puits d'origine a été inséré dans un mur, monté entre la cour et le jardin.

Au fond du jardin, un pavillon de plan carré est construit à cheval sur le mur de clôture. Il présente un rez-de-chaussée surélevé sur sa face nord (auquel on accède par un escalier extérieur), et un sous-sol entièrement dégagé sur sa face est qui permet de rattraper la légère dénivellation du terrain. Le rez-de-chaussée surélevé possède une cheminée et deux fenêtres dont l'une offrait une vue sur le quai, avant la surélévation du mur de clôture et la construction de maisons à étage.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
    • noue
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis en charpente

Documents d'archives

  • États de section de Tréguier, 1835.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3P 362

Documents figurés

  • Tableau d'assemblage et plans parcellaires de la commune de Tréguier, 1834.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3P 362/1-4
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016