Géomètre
- inventaire topographique, Lannion-Trégor Communauté
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Tréguier
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Commune
Tréguier
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Adresse
rue Saint-André
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Dénominationsrue
La rue Saint-André, autrefois rue des Bouchers, est une voie secondaire sous l'Ancien Régime en raison de son étroitesse. Cette rue dédiée aux bouchers possédait un abattoir. Elle relie la place du Martray au port, comme la rue Renan qui lui est parallèle. A partir de 1808, la partie haute de la rue prend le nom de Saint-André, puis adopte ce nom sur la totalité de son parcours, après la destruction de l'abattoir en 1923 (transféré en 1908 à la périphérie de la ville). Elle doit son nom à la chapelle Saint-André autrefois située dans l'enceinte du grand archidiaconé, qui servait de demeure au grand archidiacre de Tréguier. Après la vente de la chapelle et du "manoir" de l'archidiacre comme bien national à la Révolution, l'ensemble est détruit dans la 1ère moitié du 19e siècle. Seuls les murs d'enceinte sont conservés à l'angle des rues Saint-André et du manoir Saint-André.
La partie haute de la voie est investie par la Trésorerie du chapitre (aujourd'hui presbytère) et par l'entrée principale du couvent des Filles de la Croix, qui fait l'angle avec la rue de la Chantrerie. Sa façade à pan coupé trouve un écho dans celle du bureau de poste édifié à l'angle de la rue Stanco, à quelques mètres en contrebas. La partie médiane de la rue est peu bâtie, occupée jusque dans la première moitié du 20e siècle par une cidrerie et un négoce de vins et spiritueux (25 rue Saint-André) dont le long magasin, aujourd'hui disparu, est figuré sur le cadastre ancien de 1834.
Des immeubles de logements sont édifiés dès le début du 19e siècle aux n° 22 et 31 avant qu'un troisième soit construit en alignement après 1834 (n°33). La rue Saint-André devient la traverse principale de la ville à la fin du 19e siècle grâce au plan d'alignement qui permet d'élargir la voie dans la partie basse en détruisant les vieilles maisons à pan de bois. Située dans le prolongement du pont du Canada, la rue est ensuite classée route départementale.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 16e siècle
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Collection particulière
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Collection particulière
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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CHOUTEAU, Nicole. Les rues de Tréguier du 18e siècle à nos jours. Éditions Art, Culture et Patrimoine, Tréguier. 1995, 76 p.
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GUILLOU, Adolphe (préface d'Anatole Le Braz). Essai historique sur Tréguier par un Trécorrois. F. Guyon, Saint-Brieuc, 1913
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De LA HAYE Pierre, Histoire de TREGUIER, Ville Episcopale, Armor Editeur, Rennes, 1977
Documents figurés
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Tableau d'assemblage et plans parcellaires de la commune de Tréguier, 1834.
Chargée d'études Inventaire
Contient
- Couvent des Filles de la Croix puis des Soeurs du Christ, rue Saint-André (Tréguier)
- Demeure de marchand, 7 rue Saint-André (Tréguier)
- Demeure, 18 rue Saint-André (Tréguier)
- Demeure, 8 rue Saint-André (Tréguier)
- Poste, rue Saint-André (Tréguier)
- Trésorerie, actuellement presbytère, 4 rue Saint-André (Tréguier)
Chargée d'études Inventaire