Dossier d’œuvre architecture IA22133249 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Dinan agglomération
Maison, rue du manoir (Taden)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Taden
  • Adresse rue du manoir
  • Dénominations
    maison
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, jardin, enclos

Située dans le bourg, a quelques pas de l'église paroissiale et du manoir de la Grand'Cour. Cette maison a été construite, au début du 19e siècle, non pas par un capitaine de marine mais par le meunier Pierre Corseul et son épouse Julienne Ollivier. Le couple habite dans un premier temps Plouër-sur-Rance, commune de capitaines où se sont construits plusieurs grandes maisons similaires.

Le décalage des travées vers l'ouest traduit des habitudes anciennes de construction et indique l'emplacement traditionnel du mobilier intérieur. Par sa composition, non centrée, le maintien des pignons découverts, ce logis se rattache à une famille d'édifices datés entre 1730 et 1830.

Enfin, parmi les singularités, la pierre de réemploi du 16e siècle, sculptée de deux lions affrontés portant des armoiries effacées, demeure encore énigmatique. La tradition orale rapporte qu'elle proviendrait du manoir de la Garaye.

Le cadastre de 1809 n'indique pas de bâti à cet emplacement, le jardin appartient à cette date au couvent des sœurs du Petit Bon Espoir. Pierre Corseul et Julienne Ollivier dont les initiales apparaissent aux linteaux des fenêtres de l'étage font construire ce grand logis en 1818, (date portée sur le linteau de la fenêtre centrale de l'étage). Le couple habite Plouer-sur-Rance en 1807, comme le consigne le registre de catholicité lors de la naissance dans cette paroisse de leur premier enfant Pierre qui deviendra meunier, comme le père.

Lors du recensement de la population en 1836, Julienne Ollivier est mentionnée comme propriétaire, elle vit dans la maison avec deux de ses enfants, Joséphine et Eugène et deux domestiques. Sur 9 naissances, seulement 4 enfants survivront, Pierre (meunier), Joséphine (ménagère), Célestin (marin), et Eugène (menuisier).

Parmi les quelques modifications du début du 20e siècle, les lucarnes de comble ont remplacées les traditionnelles gerbières.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
  • Dates
    • 1818, porte la date

Orientation sud-ouest.

Maison clôturée de murs avec deux cours et deux entrées à l'avant et à l'arrière du logis. Le jardin antérieur est également clos de murs. Volume central à étage avec comble réaménagé accosté de deux ailes basses.

Ouvertures à l'arrière modifiées.

  • Murs
    • granulite moellon
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier intérieur : en charpente
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • lion
    • blason
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017