En 2015, la commune de Plounéour-Ménez a fait l’objet d’une étude de son patrimoine architectural et paysager en lien avec sa candidature au label Commune du patrimoine rural de Bretagne.
Situé dans la partie nord-est du Parc Naturel Régional d´Armorique, Plounéour-Ménez (arrondissement de Morlaix, canton de Saint-Thégonnec) fait partie de la communauté d'agglomération du pays de Morlaix. A caractère essentiellement rural, elle couvre une superficie de 5200 hectares et comptait au dernier recensement 1192 habitants. Traversée par de nombreux cours d´eau ou irriguée par des sources, elle présente deux parties géographiques nettement distinctes, le nord aux sols plus propices aux cultures et à l´élevage, le sud à dominante de landes et de la crête des monts d´Arrée. Dans un secteur d´habitat dispersé et de paysage bocager, on compte encore un certain nombre d´exploitations agricoles, aujourd´hui en recul, alors que le tourisme rural et culturel s´est développé autour de deux sites patrimoniaux majeurs, l´enclos paroissial et l'abbaye du Relec. Active depuis plusieurs siècles, l´exploitation des carrières de schiste sur le versant nord des monts d´Arrée, et du granite qui affleure autour de nombreux villages de la partie nord de la commune, a laissé une empreinte considérable dans l'architecture domestique et religieuse.
L'ENQUETE :
L´inventaire topographique du patrimoine architectural de la commune de Plounéour-Ménez a été réalisé en 2007. Il intègre, en partie, un pré-inventaire du patrimoine rural réalisé en 1970.
L´opération s´inscrit dans le cadre du recensement du patrimoine architectural du Parc Naturel Régional d´Armorique, structure à laquelle adhère la commune.
Cet inventaire a pour finalité d´identifier, de localiser et de documenter les éléments appartenant ou susceptibles d´appartenir au patrimoine architectural et de présenter un état des lieux raisonné du patrimoine bâti. Les limites chronologiques sont fixées entre l´an 400 après J. C., et le milieu du 20e siècle. Ce cadre exclut le domaine de la fouille archéologique - toutefois traité ici dans un dossier de synthèse - mais n´écarte pas des formes d´architecture en élévation exceptionnelles, comme, par exemple, les mégalithes ou les oeuvres originales d´architectes contemporains. Par ailleurs, l´inventaire ne rend compte du patrimoine ethnologique ou du patrimoine naturel que dans la mesure où il informe le bâti. C´est pourquoi une approche paysagère succinte ainsi qu´une analyse des sites et de l´implantation du bâti ont été jointes au dossier collectif « maisons, fermes et hameaux ». L´inventaire a porté sur l'ensemble des édifices bâtis avant 1920. Les dossiers qui suivent sont classés du général ou du thématique (dossiers collectifs), au particulier. Les édifices uniques ou au contraire représentatifs, à valeur patrimoniale intrinsèque et revêtant un intérêt à l'échelon communal, sont traités dans un dossier individuel. La restitution des données découle de la méthode d'analyse. A chaque élément sélectionné correspond une notice. Cependant, pour appréhender les familles d'édifices représentés en grand nombre (les maisons par exemple), il a été procédé à une sélection raisonnée d'unités à étudier, les caractères communs à chaque famille étant restitués dans le dossier collectif.
Parmi l´ensemble des éléments bâtis recensés (toutes catégories confondues), 108 sont documentés individuellement, et environ 300 collectivement, c´est-à-dire mentionnés et illustrés dans un dossier collectif.
1034 illustrations dont 32 relevés et schémas et 50 références documentaires accompagnent les dossiers.