Rive sud du canal dit du Gué-de-Baud, l'ancienne avenue du Gué-de-Baud est aménagée par les Ponts-et-Chaussées et fait l'objet d'une convention avec la ville en 1873, stipulant que l'entretien de la voie jusqu'à l'écluse de la Chapelle-Boby est à la charge de la ville et qu'il reste à la charge des Ponts et Chaussées, entre l'écluse et le boulevard Villebois-Mareuil. Une réclamation d'un riverain, adressée à la mairie en 1873, signale qu'on ne peut plus y circuler en voiture suspendue. En 1885, on prévoit d'élargir la chaussée à 8 m en supprimant une rangée d'arbres. La largeur de la chaussée est fixée à 5 m avec des trottoirs de 1,50 m de large, sur la proposition des ingénieurs des Ponts et Chaussées mais la ville demande de porter la chaussée à 7 m en raison de la présence de nombreux chantiers de bois. L'ingénieur signale que la suppression des arbres du côté des maisons qui bordent la voie nécessite qu'on y construise des trottoirs. En 1883, les habitants du Gué-de-Baud adressent une pétition à la mairie demandant l'abattage des peupliers des avenues du Mail-Donges et du Gué-de-Baud, en raison de la largeur insuffisante des voies, alors plus empruntées que la rue Saint-Hélier et la rue de Paris. En 1889, la ville prend la décision de modifier le profil de la chaussée et l'année suivante un rang d'arbres est supprimé sur chaque digue pour établir une chaussée de 7 m, formée d´un empierrement central, de deux caniveaux pavés et équipée de bouches d'égout. En 1892 et 1893, les réclamations des habitants indiquent que la construction des trottoirs et le comblement des fossés ne sont toujours pas réalisés. En 1916, les caniveaux et les trottoirs en granit sont construits par l'entrepreneur Girard, avec la participation financière des riverains. Le plan d'extension de 1928 prévoit l'élargissement de la voie à 12 m jusqu'au boulevard Villebois-Mareuil et le nouvel alignement, défini à cette occasion, est conservé dans le plan d'urbanisme de 1946 ; il présente un "intérêt du point de vue de la circulation générale de la traversée de la ville d'est en ouest (et vice et versa) [...] incontestable, sinon primordial". Les maisons, situées à l'extrémité est de la voie sont détruites en 1947 pour élargir l'accès au boulevard Villebois-Mareuil. La voie prend sa dénomination actuelle en 1938.
- inventaire topographique, Rennes
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes ville - Rennes ville
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Commune
Rennes
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Adresse
avenue Sergent-Maginot
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Dénominationsavenue
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1889, daté par source
- 1916, daté par source
- 1947, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur attribution par source
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Personnalité :
Ponts-et-Chausséescommanditaire attribution par sourcePonts-et-ChausséesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Personnalité : commanditaire attribution par source
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Typologiesréseau de berge ; réseau pénétrant
Données complémentaires architecture Rennes
- DENO
- HYPO
- PHYPO
- NOTA
- SCLE1
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- PASSAGE
- ESPAL
- ESPAP
- TAPA
- BOUTIQ
- NACC
- AUTO
- ACC1
- ACC2
- ESCAFO
- ESCAPO
- RDC
- ETAGE
- ENTRESOL
- COMBLE
- ATTIQUE
- TRAV1
- TRAV2
- TRAVANGLE
- MUR
- ANGLE
- ORIEL
- BALCON
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum aire d'étude
- ICONTX structurant
- ITOPO site de berge
- PINTE
- POS sans objet
- SEL étudié
- PART
- NATURE
- RESEAU
- MORPHO
- IMPBA
- SURF
- LOTS
- VOIES
- PRESC
- VEGETAL
- OBS
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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A. C. Rennes. Série O ; 1 O 54. Voirie urbaine. Quais sur la Vilaine. Avenues Aristide-Briand et Sergent-Maginot (1865-1952) .
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A. C. Rennes. Série O ; 1 O 18. Voirie urbaine. Dénomination des voies publiques (1928-1949) .
Documents figurés
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[1912]. Projet de construction de trottoirs et demi caniveaux et de rechargement de la chaussée. Plan, dessin, 18 novembre 1912 (A. C. Rennes).
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[1912]. Projet de construction de trottoirs et demi caniveaux et de rechargement de la chaussée. Profil en long, dessin, 18 novembre 1912 (A. C. Rennes).
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[1912]. Projet de construction de trottoirs et demi caniveaux et de rechargement de la chaussée. Profil en travers, dessin, 18 novembre 1912 (A. C. Rennes).
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[1913]. Projet de construction de trottoirs et demi caniveaux et de rechargement de la chaussée. Profil en travers type, dessin, 10 octobre 1913 (A. C. Rennes).
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[1913]. Projet de construction de trottoirs et demi caniveaux et de rechargement de la chaussée. Profil en long, dessin, 10 octobre 1913 (A. C. Rennes).
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[1913]. Projet de construction de trottoirs et demi caniveaux et de rechargement de la chaussée. Plan, dessin, 10 octobre 1913 (A. C. Rennes).
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[1890]. Profil en travers, dessin, [1890] (A. C. Rennes).
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[1900 ca]. Rennes. La Chapelle-Boby. Arrivée du tramway de La-Guerche, carte postale, E. Mary-Rousselière éditeur, 1er quart 20e siècle, in Rennes et pays de Rennes en 1900, Cesson : Jean-Luc et Jean-Marie Boure éditeurs, Mémoire photographique de notre siècle, 1992.
p. 66
Contient
- Ancien café du Gué-de-Baud, actuellement bar-tabac le Gué-de-Baud, 46 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Ancienne maison de l'entrepreneur François Château, 128 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Ancienne maison à boutique, 80 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble de rapport, 3 rue Joseph-Durocher (Rennes)
- Immeuble de rapport, 4 et 6 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble de rapport, 42 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble de rapport, 44 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble de rapport, 70 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble de rapport, 78 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble de rapport, 92 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble, 86 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Immeuble, dit Résidence Rive-Gauche, 12 à 28 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison éclusière de la Chapelle-Boby, avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 104 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 110 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 114 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 124 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 126 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 132 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 134 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 2 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 30 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 34 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 36 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 48 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 50 et 52 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 54 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 58 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 62 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 68 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 72 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 74 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 76 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 82 et 84 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 90 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 94 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 96 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, 98 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, dite Ker Jeanne et Ker Saint-Yves, 8 et 10 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
- Maison, dite Ker Paulette, 56 avenue Sergent-Maginot (Rennes)