La construction de ce bâtiment, remonte, ainsi qu'en atteste une date portée sur un des linteaux de la façade, à 1714. Ce linteau porte également l'inscription suivante "FAIT FAIRE PAR GUIL FRANU/ FILLE : PERRETTE : ET : MARGUE/ LEBICRE : SA FEMME. LAN : 1714", ce qui nous renseigne sur l'identité des commanditaires du bâtiment. Ce bâtiment possède des caractéristiques architecturales propres au début du 18e siècle : forte pente de toiture, façade traitée en pierre de taille, symétrie des percements de la façade, portes hautes pendantes surmontées de frontons triangulaires... Lors d'une précédente enquête d'inventaire du patrimoine, réalisée dans les années 1970, le bâtiment était composé de la manière suivante : deux pièces à feu au rez-de-chaussée et deux pièces à feu à l'étage. Les deux pièces à feu du rez-de-chaussée possédaient chacune une cheminée sur le pignon et un placard mural sur le mur gouttereau nord. Chaque pièce était desservie de manière indépendante par une porte en façade sud ; celle de la partie Est a d'ailleurs été transformée car elle est aujourd'hui surmontée d'un arc en plein cintre alors qu'elle possédait un linteau droit à l'origine, comme nous le montrent les photographies des années 1970. Les deux pièces à feu de l'étage étaient séparées par une cloison en pan de bois. Ce bâtiment semble dès l'origine avoir abrité sous un même toit deux logis jumelés strictement identiques et symétriques, séparés l'un de l'autre par une cloison en pan de bois. Ce type de logis jumelés sous un même toit n'est pas rare dans l'architecture bretonne, il en existe en Cornouaille et dans le Vannetais par exemple. De plus, il semble que ce type de disposition se soit particulièrement développé au cours du 18e siècle et du début du 19e siècle. L'architecture de ce type de bâtiment est d'ailleurs toujours particulièrement soignée en termes de mise en oeuvre des matériaux et de composition d'ensemble. La question qui demeure dans ce bâtiment est celle de l'emplacement du ou des escaliers desservant les pièces de l'étage à l'origine. Bien que sa fonction d'origine n'ait pas été celle d'une ferme, le bâtiment a vraisemblablement abrité une petite ferme par la suite car le bâtiment accolé à l'ouest du logis correspond à une ancienne dépendance : vraisemblablement une étable dont la construction semble remonter au début du 20e siècle.
Dossier d’œuvre architecture IA35048871
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Dalibard Sabrina
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- inventaire topographique, Coglais Communauté
Ferme, la Noë (Coglès fusionnée en Les Portes du Coglais en 2017)
Œuvre étudiée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
-
Commune
Les Portes du Coglais
-
Lieu-dit
Coglès,
Noë (la)
-
Cadastre
1832
B1
-
Précisions
commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Coglès
-
Dénominationsferme
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1714, porte la date
Ce bâtiment possède une maçonnerie de moellon de granite, exceptée la façade sud du bâtiment qui est traitée en pierre de taille. La toiture présente une pente prononcée et est couverte d'ardoise. La façade sud est percée de deux portes et de deux fenêtres surmontées de portes hautes pendantes à frontons triangulaires. Le linteau de la porte de la partie ouest de la façade témoigne de l'inscription suivante : FAIT FAIRE PAR GUIL FRANU/ FILLE : PERRETTE : ET : MARGUE/ LEBICRE : SA FEMME. LAN : 1714.
-
Murs
- granite
- moellon
-
Toitsardoise
-
État de conservationbon état
-
Statut de la propriétépropriété privée
Bâtiment exceptionnel car unique en termes d'architecture dans la commune et même à l'échelle de la communauté de communes.
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).
Date(s) d'enquête :
2010;
Date(s) de rédaction :
2010
Dalibard Sabrina
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