• inventaire topographique, ville de Vannes
Rue puis avenue de la Gare, puis avenue Favrel et Lincy (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse avenue Favrel et Lincy
  • Cadastre 1980 AN non numéroté;1980 AO non numéroté;1980 BR non numéroté;domaine public
  • Dénominations
    avenue
  • Appellations
    de la Gare
  • Parties constituantes non étudiées
    hôtel de voyageurs, hôtel, écurie

Cette voie de desserte de la gare portait primitivement le nom de chemin de la gare. Dessinée en surcharge sur les plans d'alignement de 1841, elle est créée en 1862. Elle reste un certain nombre d'années la propriété de la Compagnie d'Orléans. A partir de 1874, le conseil municipal se décide enfin à prendre en charge l'entretien de cette voie d'accès à la gare et décide le 4 novembre 1876 en raison des immeubles qui se sont construits sur le côté sud de la rue dès 1865, de la classer en voie urbaine et non en chemin rural. Elle devient la rue puis avenue de la gare. En 1946, elle est renommée avenue Favrel et Lincy pour rendre hommage à deux résistants, inspecteurs de la S.N.C.F., morts en déportation.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par travaux historiques

A l'origine voie secondaire de desserte de la gare, elle assure aujourd'hui la jonction depuis le carrefour des rues Saint-Symphorien et Victor Hugo, avec le boulevard du Général M.Guillaudot, l'hôpital et l'est de Vannes.. C'est une voie rectiligne bâtie sur son côté sud uniquement. Les édifices bâtis sont imposants, presque tous hôtels de voyageurs ou relevant d'une activité artisanale, ce qui n'empêche pas parfois une certaine qualité architecturale (maison Normand, hôtel Juteau).

Sept maisons, un hôtel particulier et deux hôtels de voyageurs ont été repérées dans la rue. Les premières sont construites en bas de la rue, près du carrefour avec l'avenue Saint-Symphorien, la première étant probablement l'hôtel de Jean-Marie Normand. Leur caractéristique principale est probablement le lien permanent entre l'habitation et l'activité artisanale révélés par les larges portes cochères qui devaient desservir des dépendances dans des cours. Ces maisons sont toutes imposantes, avec soit deux étages carrés (n°4 et 8), soit cinq travées en façade, soit encore des toitures brisées (n°6) ou à croupe (n°22), qui plus est dotée d'un fronton triangulaire. Elles sont de plus toutes doubles en profondeur. L'enduit reste la règle.

Documents figurés

  • A. D. Morbihan. Série S. S 1552. 1er septembre 1864. Plan du carrefour de la gare.

    Archives départementales du Morbihan : S 1552
  • A. D. Morbihan. S 1552. 21 juin 1866. Plan du carrefour de la gare.

    Archives départementales du Morbihan : S 1552

Annexes

  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000