• inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
Couvent du Père Eternel, puis Maison de la Charité de Saint-Louis, et clinique Saint-Louis, 18 place Théodore Decker ; rue Madame Molé ; avenue du maréchal de Lattre de Tassigny (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse 18 place Théodore Decker , rue Madame Molé , avenue du maréchal de Lattre de Tassigny
  • Cadastre 1844 K6 1234, 1235, 1238 à 1246 ; G1 46  ; 1980 BV 169 à 174, 268, 280, 281, 143 à 146
  • Dénominations
    couvent
  • Appellations
    Père Eternel
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, cloître, chapelle, chapelle funéraire, cour, cimetière, enclos, puits, fontaine, grange

Créé à la fin du 17e siècle par Jeanne de Quélen, le couvent a connu de nombreux changements à la fin du 19e siècle, correspondant probablement à une phase de développement importante de l´ordre de la Charité de Saint-Louis dont c´est la maison-mère.

Donnant sur le port, il occupe le nord d´une parcelle cernée par la place Decker, la rue Molé et l´avenue de Lattre, le sud de l´enclos étant réservé aux activités agricoles et au cimetière des soeurs. Il se compose d´un corps sur la place, remanié à la fin du 19e siècle, lié à la chapelle et au corps du 17e siècle s´étirant le long de la rue Mme Molé à l´ouest, sur lequel se greffe un pavillon et une aile en retour antérieurs à 1888. Le long de la rue de Lattre, en retour du corps principal sur la place Decker s´élève une aile contemporaine occupée en 1888 par les 'pensionnaires' prolongé vers le sud après la première Guerre mondiale lors de la transformation de cette partie de l´édifice en clinique. La grande chapelle érigée à la fin du 19e siècle se situe au centre de l´espace du couvent : reliée au premier bâtiment, elle tourne son choeur vers le sud.

Les traces de la grande maison acquise en 1668-1669 par Jeanne de Quélen pour y fonder une Retraite des Femmes, plus tard transformé en ordre s´affiliant au Tiers-ordre des Carmes, sont encore visible à l´intérieur du bâtiment donnant sur la place Decker. A travers les travaux envisagés dans le procès-verbal de 1670 se lit la structure de cette maison : de plan allongé avec façades sur gouttereaux au nord et au sud, elle comporte deux salles basses au rez-de-chaussée dont on doit refaire les cheminées : ces cheminées qui existent encore (fig 35 et 36) ont conservé leurs piédroits largement chanfreinés du 16e siècle, mais la hotte a été refaite ; entre les deux, subsiste également les piédroits d´une cheminée disparue. Le sol de la salle vers le port était de chesne, changé en 1670 (aujourd´huiplacé). La salle basse à l´ouest servait de cuisine et était dallé de pierre de cailloux : les charpentiers proposèrent de remplacer la pierre par un plancher, ce qui ne semble pas avoir été réalisé, le sol étant aujourd´hui dale granite. Entre les deux salles basses, une « gallerye » conduisait à l´escalier en vis en bois en mauvais état : on suggéra de le reconstruire sur place ou ailleurs, avec deux noyaux : il ne semble pas avoir été déplacé, l´escalier actuel en vis refait au 19e siècle se trouvant dans une tourelle en hors-oeuvre, où pouvait se situer le pigeonnier au-dessus de l´escalier mentionné dans le texte. Les salles basses et la galerie étaient séparées par des cloisons de terrasse : il fut proposé de créer un mur de refends en pierre avec portes de communication en pierre de taille. A l´étage, les cheminées (dont on ne sait si elles existent encore) durent également subir des travaux. La chambre haute vers la mer était éclairée par deux fenêtres : l´une donnant sur le port est conservée. De la seconde chambre n´est mentionnée que la cheminée. Un couloir menait à l´escalier. Au grenier, il y avait une cheminée au pignon donnant vers la mer

Derrière le bâtiment se trouvait une gallerie sur piliers de bois, bâtie en bois et en torchis qui servait de lieux communs de la maison : peut-être est-ce celle qui figure sur le plan cadastral de 1844 : elle disparut lors de la refonte du bâtiment à la fin du 19e siècle et peut-être sous la chapelle.

De la seconde maison, vers l´ouest, il paraît difficile de retrouver les espaces : la seconde cheminée intacte lui appartenait-elle ? L´escalier semblable à l´autre se trouvait dans une tourelle (les couvreurs parlent de tourillon) : est-ce celui qui subsiste ? Ou bien cette maison fut-elle détruite lors de la construction du grand corps de bâtiment vers l´ouest et de la chapelle ?

L´aile en retour vers le sud accolée à la chapelle et desservie par la tourelle d´escalier comporte à l´étage la chambre de Mme Molé.

La chapelle dont l´entrée donnait vers le nord sur la place fut construite probablement vers 1670 et l´on peut penser que comme le grand bâtiment conventuel contigu, elle fut l´oeuvre de Cosnier. Elle faisait suite aux maisons acquises par Jeanne de Quélen. Elle se compose d´un seul vaisseau, avec porte au nord surmontée d´une grande baie en plein cintre. Aujourd´hui coupée en deux, elle a conservé apparente dans la pièce haute sa charpente d´époque. Au niveau du choeur vers l´ouest s´ouvre l´aile des religieuses : elle occupe une partie du nord du rez-de-chaussée du grand corps de logis, le reste étant occupé par une salle, les deux donnant sur la galerie du cloître ouverte de sept grandes arcades en plein cintre. Les autres côtés du cloître ne semblent pas avoir été réalisés, quoique leur forme carrée soit dessinée sans bâtiments sur le plan d´embellissement de Maury de 1788. Les deux étages du bâtiment à sept travées étaient réservés aux cellules des soeurs. Ils étaient desservis aux extrémités par deux escaliers. Celui de l´est à retours avec jour sur quatre noyaux en bois à rampe à balustres a été conservé (fig 38). Ce bâtiment semble correspondre à la description des lieux faites en 1703 par Charles Charrier, recteur de Pluvigner, lors de son enquête sur la transformation du lieu en monastère 'au rez-de-chaussée se trouve la cuisine, le réfectoire, la salle commune, le choeur de religieuses ; au 1er étage, sept cellules auxquelles donne accès une corridor reliant deux grandes chambres à chaque extrémité'. Il n'est pas fait ici mention du second étage peut-être édifié au cours du 18e siècle.

L´arrivée de Mme Molé au Père Eternel en 1802 n´a semble-t-il provoqué aucune modification des constructions. Elle habitait une chambre dans l´aile en retour sans doute du 17e siècle, entièrement lambrissée et conservée, la chambre basse est étant occupée par sa mère, Mme de Lamoignon. La construction de nouveaux bâtiments intervint plus tard dans le siècle, avec le développement de l´ordre. La première construction qui peut être datée des années 1870, complète à l´ouest le bâtiment conventuel du 17e siècle : il s´agit d´un bâtiment de plan massé de trois travées par cinq, enduit ; à deux étages, couvert d´un toit à croupes perpendiculaire à celui du bâtiment précédent. Sa façade ouest a été en partie masquée par une adjonction moderne vitrée vers 2004.

La campagne suivante et la plus importante, dont on ne connaît pas encore la date exacte, est probablement réalisée en 1877 selon la date attribuée à la chapelle par le Méné. Elle concerne la chapelle, le doublement, la surélévation des maisons de Jeanne de Quelen, les ailes est (reconstruite) et ouest et la maison du chapelain, l´ensemble relevant du style néo-gothique rayonnant et sans doute entièrement due à Marius Charier.

Edifiée sur une plan en croix latine avec choeur polygonal, la chapelle est à vaisseau unique. Ses ouvertures dont deux roses rayonnantes éclairant les bras de transept, sont en calcaire, se détachant sur un mur enduit. Les autres bâtiments sont enduits avec ouvertures en granite. L´aile ouest est la plus monumentale : à deux étages et ordonnancée, elle développe côté ouest 14 travées, dont le centre à deux travées est marqué par un avant-corps à pignon. Elle a été augmentée plus tard de deux travées vers le sud.

Le corps d´entrée dont la façade principale est orientée au nord vers la place et la ville recèle les vestiges des deux demi-maisons acquises par la fondatrice du couvent : la moitié nord du bâtiment date de la fin du 19e siècle, tandis que la partie sud montre une première pièce jouxtant la chapelle dans laquelle sont conservées au sud, les vestiges d´une porte et d´une fenêtre du 16e siècle (?) donnant autrefois sur la place et sur le mur sud, une cheminée contemporaine à piédroits largement chanfreinés, consoles moulurées en doucine et linteau de bois (sans doute remplacé). Le sol est dallé de granite. A droite de la cheminée, une porte donnant sur un escalier ancien et sur le couloir du cloître. En prolongement, un couloir sépare cette pièce sans contours d´origine, de la chambre basse occupée au 19e siècle par Mme de Lamoignon. Dotée d´une fenêtre vers le port et d´une porte transformée en fenêtre, elle possède une cheminée ancienne adossée au mur nord. Son sol est moderne, remplaçant probablement le sol en plancher mentionné dans l´acte de 1670.

Si la façade est de ce bâtiment conserve une fenêtre à l´étage datant du 17e siècle, l´aile en prolongement date pour le reste entièrement du 20e siècle, en raison de la modification de l´alignement de la rue sur le port. L´aile 'des pensionnaires' du plan de 1888 a semble-t-il été reconstruite ou modifiée pour la clinique qui occupe 12 travées, la dernière avec un oriel à deux étages.

La maison de chapelain, de type ternaire, autrefois indépendante a sa façade orientée à l´est vers le port. Etage et comble sont desservis par un escalier hors-oeuvre situé dans une tourelle postérieure.

Fondé par Jeanne de Quelen demeurant à Rennes, le couvent est affilié à l'origine au tiers ordre des Carmes, puis à la règle de saint Augustin. Jeanne de Quelen établit sa fondation dans une grande maison, qu'elle acquiert en deux fois, en 1668 et 1669, auprès de François Le Meilleur et de la famille Bigaré-Fruneau. Une description des bâtiments acquis est fournie par le procès-verbal des réparations à faire que Jeanne de Quelen fait dresser en 1670 avec l'architecte et les entrepreneurs de l'époque : de ces maisons remontant au 16e siècle, subsistent au moins deux cheminées et des portes et fenêtres (dont la fenêtre du 1er étage sur le port), intégrées au volume du couvent. En 1671, on sait encore grâce aux archives qu'elle passe marché avec l'architecte François Cosnier pour réaliser une partie de muraille et une porte cochère 'de 7 pieds et demi de large et de hauteur 10 pieds laquelle porte savoir jambages et voultes seront de pierre de taille pozés à chaux et sable ..' : peut-être est-ce le mur bordant le début de la rue Mme Molé. On peut penser que c'est lui qui réalise l'aile nord du bâtiment conventuel, conservée, et la chapelle d'origine, plafonnée et dotée d'un étage au 20e siècle. Sur le plan du port réalisé par Delourme au 18e siècle, l'emprise du couvent est limitée. La fontaine adossée au mur d'enclos le long de la rue Molé qui figure sur le plan cadastral de 1844 date du 18e siècle. Pendant la Révolution, le couvent est vendu à titre de bien national au sieur Becheu, administrateur du district, qui le revend en 1802 à Madame Molé de Champlatreux venue à Vannes sur la demande de Mgr de Pancemont ; elle y fonde l'Ordre de la Charité de Saint-Louis qui instruisait les enfants pauvres et assurait ensuite leur placement : au milieu du 19e siècle, le couvent est signalé comme un établissement industriel : on y fabrique des toiles, de la dentelle, on y file le coton et la soie provenant de la magnanerie du comte de Francheville (Sarzeau, Truscat). Le couvent appartient aujourd'hui encore à l'Ordre de la Charité de Saint-Louis. Il ne semble pas que Madame Molé ait fait des travaux car les bâtiments conservés datent pour la plupart de la fin du 19e siècle : sur l'aile nord se greffe un grand pavillon vers l'ouest dans la 2e moitié du 19e siècle (vers 1870). Puis intervient une très grande campagne de construction avant 1888, car une partie des bâtiments figurent sur le plan d'alignement de 1888 de l'avenue de Lattre : elle concerne l'édification de la nouvelle chapelle, le doublement et l'extension sur l'avenue de Lattre de la maison de Jeanne de Quelen, entièrement "rhabillée", la maison du chapelain, ainsi que la grande aile nord sud se greffant sur le pavillon de la 2e moitié du 19e siècle, qui remplace des bâtiments et le lavoir ou vivier figurant sur le plan de 1844. Le Méné date la chapelle de 1877 et l'attribue à Charier : c'est donc sans doute à cet architecte (sans doute Marius) qu'il faut attribuer le reste des édifices. Enfin une nouvelle aile est construite perpendiculairement à cette dernière, en retour vers la chapelle, sans doute après 1900. Après la première Guerre mondiale, une clinique est créée en 1926 sur l'avenue de Lattre, à la place de 'l'aile des pensionnaires' figurant sur le plan d'alignement de 1888 : celle-ci est reconstruite et aggrandie vers le sud, avec une avancée en bow-window pour les salles d'opération, rejoignant la maison du chapelain. L'activité de la clinique dura jusqu'à son transfert au château de Limoges en 1966. Une chapelle oratoire figurant sur le plan cadastral de 1844 le long de la rue Molé, sans doute la chapelle funéraire de Mme Molé, a été réédifiée à la fin du 19e siècle. La ferme figurant sur le plan cadastral de 1844 a été détruite pour faire place à un séchoir pour la clinique, vers 1920. La grange au sud est sans doute contemporaine. La fontaine et son bassin sont contemporains du premier couvent, fin 17e ou début 18e siècle. Quant au tunnel permettant aux troupeaux d'accéder aux champs de la communauté de l'autre côté de la rue Madame Molé, il porte la date de 1888. Le mur est bordant l'enclos au sud du couvent a été modifié selon le plan d'alignement de 1888, en intégrant en partie l'ancienne corderie Nadan.

Edifié sur une parcelle d'angle, le couvent se développe autour de trois cours selon un plan complexe qui révèle son hétérogénéité. Au sud du couvent, l'enclos abrite à l'ouest, la chapelle funéraire et à proximité la fontaine, au sud, des bâtiments agricoles et tout au sud, le cimetière des religieuses.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
    • noue
    • croupe ronde
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour en charpente
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • fleuron
  • Précision représentations

    Fleuron couronnant le pignon de certaines des lucarnes des bâtiments construits à la fin du 19e siècle.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une association cultuelle
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan 6E. Fonds des notaires. 6E854 Leclerc. 2 Août 1668 : vente d´une moitié de maison entre François Le Meilleur et Jeanne de Quélen (Père Eternel).

    Archives départementales du Morbihan : 6E. Fonds des notaires. 6E854 Leclerc
  • A. D. Morbihan 6E. Fonds des notaires. 6E854 Leclerc. 1669 : achat de la deuxième moitié de la grande maison par Jeanne de Quélen aux Bigaré (Père Eternel).

    Archives départementales du Morbihan : 6E854
  • A. D. Morbihan 6E. Fonds des notaires. 6E854 Leclerc. 17 Mars 1669 : approbation de l´évêque de Vannes pour l´édification d´une muraille pour la grande maison de Jeanne de Quélen (Père Eternel).

    Archives départementales du Morbihan : 6E854
  • A. D. Morbihan 6E. Fonds des notaires. 6E856 Leclerc. 3 Février 1670 : procès-verbal de la grande maison du Père Eternel appartenant à Janne de Quélen.

    Archives départementales du Morbihan : 6E856
  • A. D. Morbihan 6E. Fonds des notaires. 6E857 Leclerc. 21 Juin 1671 : marché réalisé entre Jeanne de Quélen et François Cosnier pour la réalisation de la muraille et d´une porte cochère pour sa maison (Père Eternel).

    Archives départementales du Morbihan : 6E857
  • A. D. Morbihan. 33 G 23.17 Août 1680 : Maison à Jeanne et Marguerite Le Gallen. 14 Novembre 1709 : Maison à Jan le Pautremat et Jeanne Marie Lespine. 8 Mai 1714 : Contrat de vente passé entre Jan le Pautremat et Jeanne-Marie Lespine demeurant en la ville de Sarzeau d´une maison consistant en deux chambres basses et un galetas au-dessus en face des coques d´huîtres où est locataire le nommé Vincent le Gallic, issue de la succession de Guillaume le Gallen et Vincente le Palmec, leurs grands-parents aux humbles et dévotes religieuses du Père Eternel pour et en faveur de la somme de 400 £. 29 Mars 1724 : Contrat d´acquêt d´une chambre passé entre Renée Kervay, Yvonne Jouan, Guillaume Jouan, matelot, Guénaël Jouan, matelot, et Marguerite Jouan d´une part aux religieuses du Père Eternel d´autre part. 12 Mai 1724 : Contrat de vente d´une maison nommée « La Corderie » par Julien Herouard aux dames religieuses du Père Eternel. 12 Septembre 1727 : Acquisition par le René Louis Touzé de la Sentière d´une portion de maison donnant d´un costé au Père Eternel. 24 Décembre 1748 : Contrat de vente de la portion de maison ruinée, par René Louis Sr de la Sentière aux religieuses du Père Eternel.

    Archives départementales du Morbihan : 33 G 23
  • A. D. Morbihan. 68 H 1. 1785 : Construction du grand bâtiment et de la Chapelle.

    Archives départementales du Morbihan : 68 H 1

Bibliographie

  • Annuaire du département du Morbihan pour l'année 1834. Vannes : imprimerie de Lamarzelle, 1834. 13,5 cm.

    p. 101-102
  • DANIELO, Julien. Les ports d'Auray et de Vannes aux 17e siècle et 18e siècle : ville, architecture et identité portuaire sous l'Ancien Régime. Thèse de doctorat. Université de Haute-Bretagne, Rennes II, 2008.

    p. 808-811
  • LALLEMAND, Alfred. Les origines historiques de la ville de Vannes. Imprimerie Galles. Vannes.1904.

    p. 294-296
  • LEGUAY, sous la direction de Jean-Pierre. Histoire de Vannes et de sa région. Toulouse : éditions Privat. Pays et villes de France, 1988. 320p. ; 23,5 cm.

    p. 207
  • LE MENE, Joseph-Marie. Histoire du diocèse de Vannes. Vannes, 1889. T. II.

    p. 116, 123-124, 142-143, 159-160, 402-403
  • THOMAS-LACROIX, Pierre. Le vieux Vannes. Malestroit, presses de l'Oust, 2e édition, 1975.

    p. 92-93

Périodiques

  • LE COZE, Valentine. Vannes telle qu'ils l'ont connue...le quartier du port au début du siècle. Bulletin des amis de Vannes, 1992, n°17.

    p. 15
  • LE SANT. Vannes telle qu'ils l'ont vue : notice d'un dictionnaire de 1839, dictionnaire de la conversation et de la lecture. In : Bulletin des Amis de Vannes, 1983, n°8, p.5-20.

    p. 18-19
  • NICOL, Max. Le Père Eternel. In : Revue Morbihannaise, 1892.

    p. 5-17, 102-115.

Documents figurés

  • A. D. Morbihan. 53J5. Port de Vannes. Signé de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Riou, daté du 8 octobre 1812. Ce plan, qui semble appartenir à une série de la même époque, illustre les réflexions des Ponts-Chaussées quant aux aménagements à entreprendre dans le port sous le Premier Empire. Il est réalisé deux années après que fut repris, puis définitivement abandonné, le percement de la butte de Kerino commencé par les Etats de Bretagne à la fin de l'Ancien Régime. Deux projets figurent sur le plan. Le premier date du 7 août 1811 et est visé par le préfet le 23 janvier 1812 ; le second date du 8 octobre 1812. Il n'a reçu ni le visa préfectoral ni l'approbation du directeur général des Ponts et Chaussées. Les projets ne sont effectivement pas réalisés sous cette forme. Le projet était ambitieux, puisqu'il envisageait un élargissement de l'ensemble du port. Le quai Billy, (appelé à tort quai Molé sur le plan) en amont de la rive gauche, devait être reculé de quelques mètres. En aval, la Rabine était rognée et la Santière démolie pour donner à cet endroit une largeur de 40 métres. Prévoyant le déplacement des chantiers de construction en aval de la Brulonnière, le projet envisageait une promenade plantée entre ceux-ci et le bas de la butte de Calmont. Mais surtout, il prévoyait - à peu de choses près - le percement de la butte de Kerino là où il sera exécuté en 1820. A une différence fondamentale près : sa largeur. L'ingénieur Riou lui donnait 40 mètres de large. Ainsi le canal aurait il eut la même largeur que celle envisagée pour le port à hauteur de la Santière. On remarquera que les corrections de 1812, en déplaçant légèrement le canal vers l'ouest, réduisaient considérablement les volumes à enlever. Le canal réalisé en 1820 n'a qu'une quinzaine de mètres de largeur.

    Archives départementales du Morbihan : 53J5

Annexes

  • Procès-verbal, 1670
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008