• inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
Hôtel dit hôtel Dondel, 8 rue Saint-Vincent (Vannes)
Œuvre étudiée
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse 8 rue Saint-Vincent
  • Cadastre 1807 I3  ; 1844 K8 1819, 1820, 1820 bis ; 1980 BS 113, 272, 285
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel Dondel
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique, jardin, dépendance

Hôtel peut-être construit dans la première moitié du 17e siècle, acquis par Pierre Dondel, seigneur de Keranguen, conseiller du roi et premier magistrat au siège présidial de Vannes auprès de son oncle François de La Pierre, sieur des Salles, le 29 mai 1680. Si Pierre Dondel procéda à quelques remaniements dont peut-être la construction d'une aile secondaire, il est plus certain que c'est son fils, Pierre-François Dondel, qui, après son mariage avec la fille d'Olivier Delourme en 1726, fit édifier par ce dernier le corps sur rue en calcaire, rejetant l’escalier dans le corps sur l'arrière avec la création d'une cage d'escalier expliquant le décrochement du mur pignon sud. Le sous-sol reprend le plan en L du premier logis en montrant vers l'est les vestiges d'anciens soupiraux bouchés lors de la création de la cage d'escalier. Le "Plan des ruines de l'ancien château de l'Hermine", dont la copie dressée par Pressat en 1797 est conservée, montre que la tour de la porte Calmont (tour du portier) fait également partie de la propriété Dondel. La famille est encore propriétaire de l'hôtel en 1840 d'après les archives conservées et les travaux engagés sur le mur pignon sud-est qui menace ruine. Bien que le plan d'alignement, dressé en 1840, montre l'aile secondaire de l'hôtel sans extension sur la venelle, il est probable que cette extension ait existé avant cette date, d'ailleurs fermée en rez-de-chaussée par un large portail.

L'ensemble des lambris du logis est repris au 19e siècle. Création par la ville d'une venelle après l'acquisition par cette dernière de la portion de remparts la bordant.

Hôtel à deux corps établi en alignement de rue et de venelle avec petite cour intérieure séparative et jardin postérieur. Corps principal sur rue en L avec retour sur l'arrière, double en profondeur, construit en moellon régulier de granite, avec encadrement des baies, tableaux sous les fenêtres et corniche moulurée en calcaire. L'hôtel montre une élévation à travées à 2 étages carrés et étage de comble sur un important sous-sol vouté avec porte d'accès centrale en rez-de-chaussée. La façade sur rue est actuellement (2010) recouverte d'un enduit en mauvais état. L'escalier latéral postérieur donne accès aux étages et aux latrines situées en demi-étage : les marches en bois sont inserées dans un limon de pierre supporte une rampe en fer forgé. Il existe pour chaque niveau un escalier secondaire qui prend son départ sur les demi-étage. Le corps postérieur greffé sur le retour du corps principal comprend une partie en pavillon ; le reste rejoint la tour Trompette en passant par dessus la venelle ; cette partie ne possède qu'un étage carré sous toiture à deux pans.

  • Murs
    • granite moyen appareil
    • calcaire pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • noue
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Typologies
    en alignement de rue ; double en profondeur
  • État de conservation
    état moyen
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • porc-épic
  • Précision représentations

    Rampe de l'escalier du 18e siècle en fer forgé ; gardes-corps en fer forgé du 18e siècle. Porc-épic sur le garde-corps de la fenêtre centrale, symbole de la famille.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé

La parcelle de cet hôtel est de ce côté de la rue moins étroite que les suivantes. Elle témoigne des parcelles du côté ouest de la rue, plus larges, découpées pour la construction des grands hôtels.

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan 6E 854 : 25 mars 1668 : Bail passé entre N.H. Gabriel Richer Sr de Chanvigaut à Jean Delcouze commis à la marque des devoirs et à Yves Le Roux marchand et Julienne Poinsignon sa femme d´une maison.

    Archives départementales du Morbihan : 6E 854
  • A. D. Loire-Atlantique. B 2340 : Déclaration et dénombrement du 7 juillet 1681 de Pierre Dondel écuyer seigneur de Keranguen conseiller du roi (…) d´une maison.

    Archives départementales de Loire-Atlantique : B 2340
  • A. D. Loire-Atlantique. B 2340 : Déclaration et dénombrement du 18 juin 1683 d´écuyer Pierre Dondel seigneur de Keranguen d´un espace vague situé entre les murailles de la ville du côté du port.

    Archives départementales de Loire-Atlantique : B 2340
  • A. D. Morbihan. 6E 760 : 1er décembre 1687 : Bail de 3 ans passé entre Pierre Dondel écuyer Sr de Keranguen (…) à Christophe Buhourd marchand et à Dlle Andrée Boursier.

    Archives départementales du Morbihan : 6E 760
  • A. M. Vannes. 1O216 10 février 1840. Alignement : rapport de Mr l'architecte voyer.

    Archives municipales de Vannes : 1O216
  • A. M. Vannes. 1O216. Alignements. 21 février 1840 : extrait du régime des arrêtés du maire de la ville et commune de Vannes.

    Archives municipales de Vannes : 1O216

Annexes

  • Bail, 1668
  • Déclaration et dénombrement, 1681
  • Déclaration et dénombrement, 1683
  • Bail, 1687
  • Alignements, 1840
  • Alignements, 1840
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009