Situé dans l'emprise de l'hôpital Saint-Nicolas, cet immeuble est le corps de liaison reliant à l'origine le grand corps de logis élevé vers 1636 par les soeurs de Dieppe, encore existant, 6 place Général de Gaulle et la chapelle de l'Hôtel-Dieu, cette dernière détruite en 1802. Construit sans doute peu après 1636, il conserve de l'origine toute la façade postérieure dont au rez-de-chaussée une arcade du cloître ou galerie de l'hôpital. La façade sur rue a été reconstruite et une grande partie de l'intérieur remanié au début du 19e siècle, dans le style de l'immeuble reconstruit à la place de la chapelle détruite en 1802. Une partie des fenêtres de la façade postérieure, joignant le corps des soeurs de Dieppe, a été bouchée à une date inconnue. Le rez-de-chaussée occupé par une boutique a été complètement remanié vers 1960. La façade a été désenduite probablerment à la même époque.
- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
4 place du Général de Gaulle
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Cadastre
1807
I2
618
;
1844
K4 864 bis ;
1980
BO
249
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Dénominationsédifice hospitalier
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Genred'augustines
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéescloître, boutique
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Période(s)
- Principale : 2e quart 17e siècle
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
Immeuble bâti en alignement de rue. De plan massé double en profondeur, il montre une élévation à 4 travées dont les ouvertures sur rue sont en arc segmentaire appareillés en plate-bande ; au contraire, les ouvertures de la façade postérieure sont rectangulaires, en travées à niveaux décalés, soulignés dans la partie droite non enduite par un bandeau ; les deux travées de droite éclairent l'ecalier actuel. La travée suivante vers le nord se compose de jours dont le dernier est en calcaire, comme la corniche. On accède par un couloir latéral à l'escalier à rampe en bois à retours qui dessert 3 étages carrés et un étage de comble. Sur le pan postérieur du toit émerge une tour carrée couverte en pavillon : s'agit-il de la place de l'ancien escalier ?
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Murs
- granite
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Étages3 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
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Typologiesen alignement de rue ; plan massé ; plan double en profondeur
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
Malgré sa transformation en immeuble depuis le début du 19e siècle, ce corps de bâtiment est bien un élément de l'hôpital Saint-Nicolas, le corps de liaison entre la chapelle et le corps principal construit en 1636. Son état actuel ne laisse pas de poser des interrogations : si les deux travées sud de la façade postérieure sont bien dans le prolongement du corps principal et pourrait faire partie de la même campagne de travaux, il n'en est pas de même des deux travées nord enduites ; à quoi corrrespondait la tour située à l'applomb de la travées de jours, qui émerge du toit côté ouest ? S'il s'agissait d'un escalier, l'escalier actuel ayant été déplacé ? Le mur en pierre de taille visble dans une pièce au premier étage est-il un mur noyau de l'escalier disparu ? Pourquoi les grandes fenêtres sont-elles décalées en demi-niveau à l'ouest et alignées sur la rue ? Une étude plus complète de l'intérieur du bâtiment est à prévoir pour résoudre ces questions.
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
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