A. D. Loire-Atlantique B 2340 : 1677 : Déclaration et dénombrement de Me Joseph Gobé notaire royal et procureur au présidial de Vannes tant en privé nom que comme père et garde naturel des enfants mineurs de son mariage avec Perrine Mourault d´une maison cour et jardin size en la ville de Vannes près la rue et place des Lisses du côté vers soleil couchant contenant de face sur le pavé des dites Lices 48 pieds et de profondeur au travers de la dite maison cour et jardin derrière 178 pieds, le dit jardin contenant 56 pieds de largeur et la cour 86 pieds de longueur, compris dans la dite longueur l´emplacement d´un petit logis appelé les deux chambres ayant son ouverture sur la dite cour sur partie de l´autre bout de laquelle cour il y a une écurie, faite bâtir par le dit Gobé, icelle maison cour et jardin vulgairement appelée « La Ville Verte », joignant d´un côté à la maison du four à ban des Lices et à un emplacement étant au derrière du dit four appelé « La Monnoirye, la Monnoirye et emplacement au bout aussy appartenant au dit Gobé, icelle maison cour et jardin de Ville verte donnant de l´autre côté à un emplacement de maison appartenant à N.H. Jean Fournel Sr de Servigné, au dit petit logis appelé les deux chambres appartenant au dit Gobé et au jardin de la maison commune de Vannes anciennement appelée la chambre des Comptes, du bout sur le devant au pavé de la place des Lices, et d´autre bout par le derrière le dit jardin donnant et ouvrant sur le chemin qui conduit de la rue des Vierges à la basse-cour et château de l´Hermine. Sur le dit emplacement de la Monnoirye contenant de longueur 7,5 toises par tout le dedans avec un autre emplacement au bout d´icelle monnoirye contenant de longueur 5 toises, et de largeur 3,5 toises, les dits emplacements donnant d´un côté à maison anciennement nommée Boderin, d´autre côté joignant la cour et jardin du dit Gobé sus desbornée, d´un bout au four à ban des Lices et endroit du dit four distant l´un de l´autre de 5 pieds de franc pour servir d´issue au dit four et de l´autre bout sur le dit chemin qui conduit de la dite rue des Vierges au château de l´Hermine, les dits héritages appartenant au dit Gobé par acquêt qu´il en a fait de Dlle Michelle de Lorveloux dame de Kerfacepar acte du 17 février 1667 et 14 octobre 1675, laquelle Dlle de Lorveloux les avait retiré par promesse des religieux carmes du Bondon qui les avoit acquis de messire Jacques de Muzillac seigneur de Kerdréan par contrat du 13 mars 1664, auquel seigneur de Kerdréan les héritages appartenoient des successions de ses père et mère et ayeuls.

A. D. Morbihan 6E 765 : 25 janvier 1696 : Bail de 3 ans passé entre écuyer Jean Servant Dibart père et garde naturel de ses enfants d´avec défunte dame Perrine Gobé l´une des filles héritières de défunt Me Joseph Gobé vivant N.R. de son premier mariage d´avec défunte Perrine Mourault demeurant au haut des Lisses paroisse de Sainte Croix à Me Pierre Besnart intéressé dans les fermes du roi acceptant une maison dépendant de la succession des dits défunts Gobé et Mourault avec sa cour, maison derrière, jardin, cabinet et écurie, cave et grenier avec leurs appartenances et dépendances le tout situé près la dite rue des Lisses hors les deux chambres basses sur le devant de la dite Grande Maison et donnant sur les Lisses et une cave aussi sur le devant du côté du four de laquelle le dit Sr Dibars jouit à présent et dont il se réserve les commodités, laisser la porte ouverte de 7 H 00 à 22 H 00 pour la commodité de sa famille, pour 420 £/an.

19985600421XB : Archives départementales du Morbihan, 1 FI 88/1.

20015600167XA : Archives départementales du Morbihan, 1 Fi 99.

19975601181X : Archives municipales de Vannes, 21 Fi.

20105606557NUCA : Archives départementales de Vannes, 3 P 297/22.

19975601199XB : Archives municipales de Vannes

20105600815NUCA : Archives municipales de Vannes, 21Fi.

19985600214XA : Archives municipales de Vannes

20125606228NUCA : Fonds privé

20045606399NUCB : Fonds privé

D'après les arrêtés du maire et celui du 19 floréal An 9 (9 mai 1801), c'est le citoyen Guerin marchand cafetier et propriétaire de la maison qui correspond aujourd'hui au 10 place des Lices qui réédifie cette dernière maison où se situe le four banal qui était à cheval également sur la parcelle voisine. Son intention est de réédifier la maison et d'en changer l'usage en y construisant des appartements et en la rendant plus habitable. Pour ce faire, il demandait la démolition de la tourelle faisant un cercle sur la place et en dehors du mur de face de cette maison.