Dossier d’œuvre architecture IA56132208 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Lorient Agglomération inventaire des patrimoines maritimes
Casino dit de la Perrière (Lorient)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Archives municipales de Lorient

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lorient
  • Commune Lorient
  • Adresse 147 rue Bout du Monde
  • Dénominations
    casino

La rue du Bout du Monde, ancien chemin Sainte-Catherine, a été marquée pendant de nombreuses années par la présence d’infrastructures dédiées aux loisirs. Entre le milieu du 19e et le début du 20e siècle, les lorientais venaient profiter de ce cadre plaisant et agréable. Les premiers édifices qui s’y installent se tournent vers des activités qui se rapprochent de celles que l’on peut observer de nos jours au sein d’une cité balnéaire. Cela s’illustre notamment à travers le Casino de la Perrière. Cet édifice devient un haut-lieux du divertissement à Lorient.

Construit au début du 20e siècle, il est un élément représentatif de la « belle époque ». Situé au bout de la pointe de la Perrière, la foule, qui appartenaient principalement à la bourgeoisie lorientaise, venait pour observer les courses de régates ou profiter de la plage privée et payante du casino. Il représente un visage de la ville et un rapport à la mer qui fait écho aux politiques actuelles en matière d'occupation des espaces maritimes.

De la moitié du 19e au début 20e siècle :

À partir de la moitié du 19e et jusqu’au début du 20e siècle, la pointe de la Perrière devient un lieu dans lequel on se balade, se baigne mais aussi dans lequel on observe le paysage qu’offre la rade. La petite cale de Sainte-Catherine s’apparente à un modeste site balnéaire et un point de vue pour suivre les courses nautiques. En effet, les sociétés de régates se multiplient dans les années 1890. Les compétitions sont attrayantes et attirent de nombreux spectateurs. Lors des premières courses, les bateaux qui participaient étaient des bateaux de pêche ou encore des baleinières de la marine.

Inauguré en 1907, le casino se situait à proximité de l’embarcadère de la pointe de la Perrière. Cette construction était composée de quatre baies vitrées au rez-de-chaussée et sur sa terrasse. Cette dernière offrait un large panorama sur la rade, Kernevel et la citadelle de Port-Louis. Ce lieu était très fréquenté par la bourgeoisie lorientaise qui y venait pour observer des courses de régates ou pour écouter des concerts les jeudis et dimanches. Outre son café et son restaurant, on y retrouvait également un court de tennis et une plage privée équipée de cabine de bains et le siège de la société nautique. « Souvent les autorités les plus hautes du département les encourageaient de leur présence. Les plus belles et les plus célèbres se déroulaient à la Perrière et à la Trinité-sur-Mer, véritables préludes à nos courses transatlantiques actuelles". Le tramway, depuis le centre-ville, desservait l'avenue de La Perrière. Ensuite, les visiteurs empruntaient le « chemin du Bout du monde ». Ce chemin qui porte désormais le nom de rue du Bout du monde.

Un témoignage de 1910 éclaire sur cette période :

« C’est à la Perrière que nous nous baignons. On s’y rendait en tramway par une avenue (l’ancien grand chemin du bac de Sainte-Catherine), elle passait devant le cimetière et traversait Kergroise qui était encore un village à forte odeur de purin. Le tramway s’arrêtait au « Bout du Monde » ; le casino y occupait une terrasse faisant face à l’île Saint-Michel et à la petite cale ou accostaient les vedettes de Kernevel.»

Début 20e jusqu’au milieu du 20e siècle :

En 1919, le casino sert de maison de convalescence aux militaires américains. Suite aux travaux du nouveau port de pêche dans les années 1920, le casino est contraint d’évoluer. En 1923, il est devient un hôtel-restaurant, la terrasse qui jouxtait le bâtiment principal est couverte ; par la suite l'hôtel devient un café. En 1940, il est réquisitionné par les autorités allemandes. Au vu des dégâts qu’il subit lors de la Seconde Guerre mondiale, il est détruit au moment où la ville est reconstruite.

De la moitié du XIXe au début XXe siècle

Le casino est inauguré en 1907. Il se situe à proximité de l’embarcadère de la pointe de la Perrière. Cette construction est composée de quatre baies vitrées au rez-de-chaussée et sur sa terrasse. Cette dernière offre un large panorama sur la rade, Kernevel et la citadelle de Port-Louis. Ce lieu est alors très fréquenté par la bourgeoisie lorientaise qui y vient pour observer des courses de régates ou pour écouter des concerts les jeudis et dimanches. Outre son café et son restaurant, on retrouve également un court de tennis et une plage privée équipée de cabine de bains et le siège de la société nautique.

À partir de la moitié du XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, la pointe de la Perrière devient un lieu dans lequel on se balade, se baigne mais aussi dans lequel on observe le paysage qu’offre la rade. La petite cale de Sainte-Catherine s’apparente à un modeste site balnéaire et un point de vue pour suivre les courses nautiques.

Les sociétés de régates se multiplient dans les années 1890. Les compétitions sont attrayantes et attirent de nombreux spectateurs. Lors des premières courses, les bateaux qui participaient étaient des bateaux de pêche ou encore des baleinières de la marine.

« Souvent les autorités les plus hautes du département les encourageaient de leur présence. Les plus belles et les plus célèbres se déroulaient à la Perrière et à la Trinité-sur-Mer, véritables préludes à nos courses transatlantiques actuelles. »

Afin de s’y rendre, il suffit de prendre le tramway depuis le centre-ville et cela jusqu’à l’avenue de la Perrière. Ensuite, les visiteurs empruntent à pied le « chemin du Bout du monde ». Ce chemin qui porte désormais le nom de rue du Bout du monde.

Un témoignage de 1910 éclaire sur cette période :

« C’est à la Perrière que nous nous baignons. On s’y rendait en tramway par une avenue (l’ancien grand chemin du bac de Sainte-Catherine), elle passait devant le cimetière et traversait Kergroise qui était encore un village à forte odeur de purin. Le tramway s’arrêtait au « Bout du Monde » ; le casino y occupait une terrasse faisant face à l’île Saint-Michel et à la petite cale ou accostaient les vedettes de Kernevel...»

(à revoir...texte de Soazig/autres)

• Début XXe jusqu’au milieu du XXe siècle

En 1919, le casino sert de maison de convalescence aux militaires américains. À partir des années 1920, débutent les travaux du port de pêche. Face à cette évolution, le casino de la Perrière est contraint d’évoluer. En 1923, il est devient un hôtel-restaurant. La propriétaire décide de couvrir la terrasse qui jouxtait le bâtiment principal. L’hôtel devient par la suite un café.

En 1940, il est réquisitionné par les autorités allemandes. Au vu des dégâts qu’il subit lors de la Seconde Guerre mondiale, il est détruit au moment où la ville est reconstruite.

De la moitié du 19e au début 20e siècle

Le casino est inauguré en 1907. Il se situe à proximité de l’embarcadère de la pointe de la Perrière. Cette construction est composée de quatre baies vitrées au rez-de-chaussée et sur sa terrasse. Cette dernière offre un large panorama sur la rade, Kernevel et la citadelle de Port-Louis. Ce lieu est alors très fréquenté par la bourgeoisie lorientaise qui y vient pour observer des courses de régates ou pour écouter des concerts les jeudis et dimanches. Outre son café et son restaurant, on retrouve également un court de tennis et une plage privée équipée de cabine de bains. À partir de la moitié du 19e et jusqu’au début du 20e siècle, le casino de la Perrière devient un lieu dans lequel on se balade, se baigne mais aussi dans lequel on observe le paysage qu’offre la rade. Cette petite cale devient très rapidement un site balnéaire.

Afin de s’y rendre, il suffit de prendre le tramway depuis le centre-ville et cela jusqu’à l’avenue de la Perrière. Ensuite, les visiteurs empruntent à pied le « chemin du Bout du monde ». Ce chemin qui porte désormais le nom de rue du Bout du monde.

Un témoignage de 1910 permet de donner plus de visibilité sur le chemin qui était parcouru par les Lorientais pour se rendre au casino de la Perrière :

« C’est à la Perrière que nous nous baignons. On s’y rendait en tramway par une avenue (l’ancien grand chemin du bac de Sainte-Catherine), elle passait devant le cimetière et traversait Kergroise qui était encore un village à forte odeur de purin. Le tramway s’arrêtait au « Bout du Monde » ; le casino y occupait une terrasse faisant face à l’île Saint-Michel et à la petite cale ou accostaient les vedettes de Kernevel...»

Début 20e jusqu’au milieu du 20e siècle

En 1919, le casino sert de maison de convalescence aux militaires américains. À partir des années 1920, les travaux du port de commerce débutent. Face à cette évolution, le casino de la Perrière est contraint d’évoluer. En 1923, il est devient un hôtel-restaurant. La propriétaire de l’époque décide de couvrir la terrasse qui jouxtait le bâtiment principal. L’hôtel devient par la suite un café.

Avant de disparaitre, il est également le siège de « La Société Nautique ». Les sociétés de régates se multiplient dans les années 1890. Les compétitions sont attrayantes et attirent de nombreux spectateurs. Lors des premières courses, les bateaux qui participaient étaient des bateaux de pêche ou encore des baleinières de la marine.

« Souvent les autorités les plus hautes du département les encourageaient de leur présence. Les plus belles et les plus célèbres se déroulaient à la Perrière et à la Trinité-sur-Mer, véritables préludes à nos courses transatlantiques actuelles. »

En 1940, il est réquisitionné par les autorités allemandes. Au vu des dégâts qu’il subit lors de la Seconde Guerre mondiale, il est détruit au moment où la ville est reconstruite.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , (détruit)
  • Dates
    • 1907, daté par source

Situé à la pointe de la Perrière, ce casino est une construction en pierre avec quatre baies vitrées au rez-de-chaussée et deux terrasses surélevées qui elles aussi, comprenaient de grandes baies vitrées. Il est doté d'un étage qui permet d'avoir un point de vue sur la rade.

  • Jardins
    carré de jardin
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques

Le casino de la Perrière rappelle une période de l'histoire lorientaise : "la belle époque". Il nous montre que la mer était perçue comme un espace de loisir, dans ce secteur, à cette période. Un élément de divertissement et de loisirs. Il montre que ce secteur, aujourd'hui marqué par des infrastructures portuaires, était autrefois utilisé pour d'autres pratiques.

Bibliographie

  • Gaigneux Georges.; Lorient d'hier et d'aujourd'hui, Éditions de la Cité, Brest, 1970.

  • Le Hénanff Soazig et Courtet Eric, Lorient d'hier à aujourd'hui, Saint-Avertin, Éditions Sutton, Regards Croisés, 2013

  • Anglejan D.; Le Berrigaud D.; "Au Dela Des Remparts" Un grand quartier de Lorient- Keroman, Univ.Temps Libre Pays Lorient,Lorient, 2017.

    Service Historique de la Défense de Lorient : C3 53
  • Le Bouëdec Gérard et Cérino Christophe, Lorient ville portuaire - Une nouvelle histoire des origines à nos jours, Rennes Presses Universitaires de Rennes, 2017

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021