Le bourg de Plouzélambre
Établi sur une hauteur, le bourg de Plouzélambre réutilise vraisemblablement un ancien site gallo-romain (site identifié au 19e siècle et localisé sur la Carte archéologique nationale).
Jusqu'en 1848 au moins, le bourg de Plouzélambre n'est qu'une minuscule agglomération qui ne regroupe que l'ensemble ecclésial : enclos, église, ossuaire, calvaire, cimetière et presbytère, le manoir de Coquil (avec sa tour d’escalier flanquant la façade postérieure orientée vers le nord) et deux maisons. A la croisée de plusieurs chemins dont un ancien "chemin de grande communication", le bourg de Plouzélambre est de morphologie en étoile. Une foire y était organisée chaque année le 1er lundi d'août.
Il faut attendre la seconde moitié du 19e siècle et surtout le 20e siècle pour voir se développer un véritable bourg regroupant plusieurs maisons (et exploitations agricoles), des magasins de commerce/débits de boisson, une mairie-école (1853) et une école des Filles créée en 1871. L'école des Garçons compte 28 élèves en 1862. L'espace de l'enclos est marqué par la présence du monument aux morts (1921) qui commémore le souvenir des morts de la Première guerre mondiale.
Depuis le milieu des années 1990, la commune a été urbanisée par la création de deux petites zones pavillonnaires située à l'est et au sud du bourg. A signaler au nord-est du bourg, la fontaine Saint-Sylvestre et à l'ouest, l'oratoire homonyme. Le clocher de l'église paroissiale offre une vue panoramique sur la campagne environnante. L'enclos paroissial, typique de la Basse Bretagne et du Trégor, mériterait d'être mieux valorisé.
Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.