• inventaire topographique, Communauté de communes de Crozon
Village et port du Fret (Crozon)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Crozon
  • Commune Crozon
  • Lieu-dit le Fret
  • Cadastre BC 01
  • Dénominations
    village, port
  • Parties constituantes non étudiées
    moulin, gare, maison, cale, quai, atelier

Dès le début du 18e siècle, un petit quartier portuaire composé essentiellement de magasins et de dépôts, existe au Fret. Avant l´aménagement d´une voie carrossable sur l´ancienne digue du moulin à marée, l´unique accès terrestre passait, en venant de Crozon, par le village de Kervéden. Sur le plan cadastral de 1830, le village ne dépasse pas une vingtaine de constructions alignées le long de la grève ou regroupées au nord ; toutes couvertes d´ardoises, Bachelot de la Pylaie les identifie, en 1845, comme des « magasins de sardines ». Des escaliers extérieurs, bien visibles sur le cadastre ancien, donnaient accès aux étages à usage d´habitation alors que les rez-de-chaussée servaient d´entrepôt. Ces maisons proche du littoral et superposant les fonctions résidentielles et professionnelles était très nombreuses ; elles existaient notamment à Morgat, Camaret et Port-Launay. Les escaliers ont progressivement disparu, surtout suite au plan d´alignement de 1882 et aux changements d´affectations des édifices. Au milieu du 19e siècle, la population est majoritairement composée d´employés de douanes, de marins et d´aubergistes. La population augmente de 57 à 227 habitants entre 1846 et 1946. Les armements concernent soit la pêche (surtout la sardine, non transformée sur place, ainsi que l´huître), soit le transport intérieur entre la presqu´île de Crozon et Brest. Une levée naturelle formant une grève en guise de voie de circulation sera remplacée par des infrastructures portuaires plus importantes dont une cale-débarcadère et des quais (1844-1862), conséquence de l´augmentation de l´activité locale désormais dominée par le transport des voyageurs (vers la station balnéaire de Morgat) et des marchandises (dont pierres de construction). Le développement urbain à dominante résidentielle (villas, résidences secondaires) se poursuit durant l´Entre-deux-guerres, corroboré par la construction d´une gare de voyageurs (ligne Châteaulin-Camaret), d´un bureau de poste et de l´installation de chantiers navals dont un seul subsiste aujourd´hui.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales du Finistère. Série 3 P 45. Tableau d´assemblage et cadastre parcellaire, 1830-1831.

    Archives départementales du Finistère : Série 3 P 45

Bibliographie

  • BACHELOT DE LA PYLAYE, Jean-Marie. Etudes archéologiques et géographiques mêlées d'observations et de notices diverses.Bruxelles, 1850. Réédition : Société Archéologique du Finistère, Quimper, 1970.

  • BROUSMICHE, Jean-François. Voyage dans le Finistère en 1829, 1830 et 1831. Quimper, 1978.

  • KERDREUX, Jean-Jacques. Le Fret vers 1840. Dans : Avel Gornog, N° 4, juin 1996, pp. 46-53.

  • Le Patrimoine des Communes, le Finistère. Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998 (Collection Le Patrimoine des Communes de France), vol. 1.

    p. 335

Documents figurés

  • Service départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Finistère. Fonds Villard.

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010