Secteur urbain qui se développe, à l'est du port de Viarmes aménagé en 1739 pour permettre l'acheminement des matériaux nécessaires à la reconstruction de la ville, partiellement détruite par l'incendie de 1720. Une voie, qui relie le port à l'ancienne route de Paris (actuelle rue de Viarmes), est aménagée au même moment. Un plan de 1781, signé par Chocat de Grandmaison, figure les projets d'aménagement des abords du port (prolongement de la rue des Violiers jusqu'aux murs de Saint-Georges et rectification de la rue de Viarmes). L'installation d'une caserne dans l'ancienne abbaye Saint-Georges entraîne la destruction de la promenade de Viarmes, aménagée vers 1740, où sont construites les écuries militaires. Le projet de lotissement du Mail-D'onges, conçu par l'architecte Béziers-La Fosse en 1830, affectait les prairies, situées à l'est du port, à des chantiers, des habitations et des buanderies. Partiellement réalisé, les prairies inondables seront aménagées au moment de la construction du bief de dérivation de la Chapelle-Boby, réalisée entre 1848 et 1860. Des chantiers et des dépôts sont alors établis sur les terrains disponibles, face aux Chantiers Saint-Georges. Un réseau de voies desservant cette zone industrielle est visible sur le plan de 1897. Il comprend la rue de Bel-Air (actuelle rue du Sergent-Guihard), la rue de la Loge (actuelle rue Paul-Bert), la rue Louis-Postel et la rue du Parc. La cale sera supprimée au moment de la construction d'une gare de tramways, à la fin du 19e siècle. Les terrains sont lotis autour de 1900, comme le montre un plan conservé aux archives communales qui figure le projet de prolongement de la rue Leconte-de-L'isle jusqu'à la rue de Paris.